[Test] Kena: Bridge of Spirits

 

Eeeet on continue la série de tests petits formats avec cette autre belle surprise de début d’année… Kena: Bridge of Spirits !

Développé par Ember Lab, un studio d’animation californien, Kena: Bridge of Spirits a été révélé en même temps que la PS5 à l’été 2020. Il sortira finalement le 21 septembre 2021 sur PC et PlayStation avec le label « PlayStation Indies ». D’où l’accueil très favorable qu’il avait reçu suite à son annonce, inattendue et visuellement bluffante. Deux caractéristiques fortes pour ce titre qui tire profit du savoir faire indéniable de ses créateurs en matière d’animation et de mise en scène. C’est beau. Mais beauuuu ♥ Digne croisement entre du Ghibli, du Disney et du Pixar, la beauté du titre est sans aucune hésitation l’une de ses plus grandes qualités.

Côté histoire, on incarne Kena, une jeune fille qui guide les esprits vers l’au-delà. Cette inspiration scénaristique très japonisante nous conte une une affaire familiale où la fille reprend le flambeau du père, plus précisément sous la forme de son bâton, véritable arme spirituelle métamorphe qui l’aidera à arriver à ses fins. Rapidement, on apprend que le monde dans lequel elle évolue est envahi par les ombres, des âmes errantes qu’elle va devoir guider vers l’au-delà. A l’origine de la situation, un mystère à élucider, sans aucun doute en lien avec la disparition de l’esprit de la montagne. En faisant la lumière sur cet étrange phénomène, vous pourrez comprendre et résoudre l’infortune qui s’est abattue sur les villageois du coin…

Kena est un jeu d’action à la 3e personne en monde fermé. Rien de bien révolutionnaire. Chaque zone se termine par un boss qu’il va falloir battre pour débloquer la région suivante. Chaque boss a sa propre histoire que l’on découvre en le « libérant » (un vocabulaire très Russe on vous l’accorde), un détail qui dénote l’importance apportée à l’écriture. Qualité que l’on retrouvera là aussi au cours du récit, où l’héroïne va faire plusieurs rencontres : chaque personnage secondaire, en plus d’apporter une back-story intéressante, va vous permettre de débloquer de nouvelles capacités de combat. En plus du bâton au corps à corps elle va par exemple acquérir des attaques à distance ainsi que d’autres capacités qui lui permettront notamment de débloquer de nouvelles zones de jeu (à la façon d’un metroidvania très light). En progressant vous pourrez améliorer ses attaques grâce au nombre de Rots disséminés dans le monde qu’il va falloir retrouver (comme les Korogus de Zelda) : ces petites peluches noires qui ressemblent aux noiraudes de Totoro sont un peu comme autant de Pikmins qui vous suivront partout et deviendront vos alliés au combat. 

Pour autant : ne vous fiez pas au côté mignon du titre. Kena propose un véritable challenge à ceux qui le souhaiteront – pour les autres (comme moi), pas de souci, un mode facile est dispo et vous permettra de profiter de son univers plein d’enchantements. En quelques mots, le gameplay n’a rien de très original mais il est parfaitement bien exécuté, ce qui en fait un jeu très agréable à jouer et surtout magnifique visuellement… Quelques mots aussi de sa bande-son fantastique : l’une des plus belles de 2021 sans aucun doute possible.

Bref : Kena a été une véritable petite claque pour moi. Je suis tombée amoureuse de ce jeu qui m’a obsédée. Dès la manette reposée, je voulais y retourner ! Signe indiscutable de mon amour : je l’avais acheté pour le revendre et profiter d’une promo pour Horizon Forbidden West – finalement je veux plus m’en séparer (alors que je n’ai pas encore terminé HFW…) !