Hé oui ! Vous l’avez bien remarqués sur KMG hier soir et même ce matin c’était… le chaos ! Des erreurs 404, des random pages wordpress qui s’affichent enfin bref c’était la merde quoi. La maintenant tout va bien, on reprend notre rythme normal…
Nous avons décidé de faire de la série « Mais ils sont fous ces lecteurs de KMG » une rubrique à part entière parce que oui, des fois, vous nous faites halluciner d’inventivité et de fanboy-itude !
Et pour inaugurer cette nouvelle rubrique toute fraîche, voici la dernière lubie de Bontiv : nous avoir confectionné un tag KMG à utiliser dans tous vos jeux !
Vous voulez le même ? Il vous suffit de cliquer juste ici.
Un gros merci à lui et à tous ceux qui nous font vivre de gros moments de bonheur devant de telles attentions ! Nous n’espérons plus qu’une chose : que vous soyez nombreux à garnir cette nouvelle rubrique !
Wouh ! Hé bhein, j’ai bien cru que ce vendredi on n’aurait pas d’interview ! Mais heureusement, Sébastien Agogué m’a sauvé la mise. Pas seulement grâce à sa rapidité de réponse, mais surtout par sa gentillesse et son ouverture d’esprit. Je l’ai déjà remercié dix fois, mais ça sera une fois de plus. Ça a été un vrai plaisir de discuter avec lui et j’espère que ça se ressentira avec cette interview que vous aurez, je l’espère, plaisir à lire. Qui est « Sebkun » ? C’est l’attaché de presse des éditions de manga Tonkam… et beaucoup d’autres choses ! Mais je vous laisse découvrir tout ça à travers notre échange…
Kiss My Geek : Bonjour Sébastien, et bienvenue dans l’antre de Kiss My Geek ! C’est la première fois que nous recevons en interview quelqu’un de tellement passionné par le manga qu’il en a fait son métier, et c’est un plaisir de pouvoir pousser cette nouvelle porte avec toi et avec nos lecteurs. Si le nom de la maison d’édition pour laquelle tu travailles est bien connu en France, le tien pourrait le sembler moins pour certains d’entre nous. Commençons donc très classiquement et tout en douceur : pourrais-tu te présenter ?
Sebkun : Alors bonjour. Sur le net, on me voit traîner sous le surnom de Sebkun!! en général. J’ai 32 années galactiques standards et je suis, entre autre, l’attaché de presse des éditions Tonkam depuis 8 ans (enfin ça fera 8 ans en août).
KMG : Quand je t’ai eu au téléphone, j’ai eu l’impression que tout avait été très vite pour toi. Tu es passionné depuis tout petit et aujourd’hui tu travailles dans un domaine qui te fait rêver. Peux-tu nous expliquer ton parcours professionnel ? Et éventuellement dispenser quelques conseils aux gens qui voudraient suivre une voie semblable à la tienne : travailler dans l’édition du manga en France.
S. : Tout est relatif mais oui, on peut dire au moins que j’ai eu un parcours atypique (NdEskarina : Maxime, si tu nous lis :D). A l’âge de 6 ans, je décide que « je serai informaticien plus tard », un vœu pieu qui ne me quittera pas jusqu’à la majorité malgré la floutitude qu’il recouvre. Fraîchement diplômé dans ce domaine, j’entre dans un cabinet d’audit et de conseil pour travailler et ouvre parallèlement mon premier site Web, un site de fans de manga.
Passionné par Linux, je vais tous les jours sur linuxfr.org pour suivre l’actu du logiciel libre et m’émeus de l’absence de média similaire pour le manga. Qu’à cela ne tienne, je lance mangasfr (trop original comme nom, hein ?) – qui deviendra par la suite Mangavore.net puis .fr mais on en parlera plus tard – sur le même principe. J’entre en contact avec les éditeurs et en particulier Tonkam, par le biais de la boutique où Pascal – le directeur éditorial – passe très souvent.
C’est ainsi que, quelques années plus tard alors que je cherche à me réorienter dans le manga, il me propose le poste d’attaché de presse alors en création chez Tonkam. Je l’admets, c’est particulièrement fun de bosser sur sa passion. Mais pour le coup, je conseillerai aux gens qui veulent « travailler dans le manga » de se fixer un poste en particulier et de faire les études qui vont avec (marketing, métiers du livre…). En huit ans, le marché s’est structuré et pour se faire sa place, il vaut mieux avoir le bon cursus.
KMG : La semaine dernière nous avions demandé à Gérard Baste quelle était sa journée type. Ça en révèle souvent pas mal sur l’environnement et la personnalité de chacun alors… Nous poussons la curiosité plus loin en te posant la même question qu’à lui ! Quelle est ta journée type en tant qu’attaché de presse et geek fini ?
S. : Question pertinente que celle-ci. Ma journée et divisée en plusieurs parties. En arrivant, je checke mes mails pour les éventuelles urgences. Si j’ai le temps, je fais un tour des média web majeurs du milieu (Manga-News, Total-Manga…) et de quelques forums comme celui de Mangaverse ou celui de Tonkam afin de voir ce qui se dit, si on parle de Tonkam… Bref, pour faire un minimum de veille. Ensuite, si j’ai reçu des magazines, je vérifie s’ils parlent de nous ou pas et quand j’en ai suffisamment, je m’occupe de ma pile à traiter pour faire une revue de presse.
J’occupe ensuite ma journée avec les différents dossiers à traiter, les journalistes à rappeler, les nouveaux à contacter, les images à fournir aux médias… Une bonne partie de mon travail est aussi très triviale puisqu’elle consiste à lire nos mangas pour en faire le résumé et une fiche de lecture pour en parler aux journalistes justement. On peut donc dire que je suis en partie payer pour lire des mangas, plutôt cool non ?
Niveau geekomètre, j’ai Netvibes en page de démarrage de mon navigateur, ce qui me permet d’avoir toujours un œil sur le JdG, Univers FB, Gamekult et quelques autres sites importants.
KMG : Ensemble, nous avons également parlé des différents projets sur lesquels tu travailles, et ils sont pléthore ! Mangavore, Planet Manga, et… et plein d’autres ! Je te laisse nous en dire plus sur les différentes causes que tu sers.
S. : C’est vrai, je dois être un peu hyperactif parce que je ne peux pas rester sans rien faire. J’ai toujours besoin de m’occuper. C’est pourquoi je suis également le fondateur de Mangavore.fr, un portail d’actu sur le manga et l’animation japonaise qui fête cette année ses 10 ans. Enfin, je suis responsable (dans tous les sens du terme) du pôle manga et d’une partie du jeu vidéo dans le magazine Planet Manga.
Début 2010, j’ai fortement fait évoluer Mangavore.fr en ajoutant un fort aspect social en permettant aux membres de rajouter leurs vidéos ou albums photos, créer des groupes… bref, l’ambition à terme est de créer un vrai réseau social de qualité pour les fans d’entertainment japonais au sens large. J’en profite donc pour lancer un appel à candidature pour des animateurs de forum ou des rédacteurs de news et/ou chroniques. J’ai également lancé le mois dernier le podcast audio de Mangavore.fr qui a reçu un accueil plutôt chaleureux et dont le prochain numéro devrait sortir d’ici quelques jours j’espère.
Concernant Planet Manga, comme je le disais, je m’occupe de rédiger les news manga, les chroniques mais également une partie des articles et des tests de jeux vidéo. C’est un projet très sympa parce qu’on est une équipe très réduite mais de potes, du coup, j’ai une très grande liberté dans le choix des jeux que je teste ou des articles à écrire. Après, on ne perd pas de vue notre cible aussi le magazine paraitra très léger aux gros otakus qui sont trop vieux pour notre revue.
KMG : En rapport avec tout ce que tu viens d’évoquer, quelles sont tes envies à court, moyen et long terme ? Personnelles et professionnelles, bien entendu !
S. : Bah c’est pas avec des questions pareilles que je vais réduire mes réponses, dis donc !
Alors à Tonkam, cette année va être passionnante parce qu’avec le lancement de notre collection Young, qui fait le pont entre les lecteurs de shônen et le seinen (Ndlr : type de manga réservé au lectorat ado et jeune adulte), le travail de prescription prend une dimension intéressante. D’autant que j’adore ce genre et qu’on attend deux titres trippant : Liar Game et Wolf Guy. Complètement aux antipodes l’un de l’autre, ils s’annoncent comme deux incontournables de l’année 2010.
Pour Mangavore, le travail est énorme et sur 10 ans, je suis le seul survivant des débuts. Aussi, je suis passé plusieurs fois par des phases de découragement. Du coup, l’objectif 2010 c’est d’atteindre un rythme de croisière avec le site et de monter une communauté pas nécessairement énorme mais dynamique et surtout sympathique. Ça commence à prendre forme, avec quelques utilisateurs qui se reconnaîtront s’ils me lisent. L’idée, c’est de construire une base pour un projet ambitieux et que je pense novateur.
KMG : Bon, on en vient maintenant à la deuxième partie de cette interview. Je sens que tu as beaucoup de choses à nous dire, et nous avons hâte de découvrir tout ça ! Tu m’as dit cumuler toutes les tares possibles d’un geek et le revendiquer fièrement. Mais… Qu’est-ce qu’un geek pour toi ?
S. : C’est vrai, j’ai dit ça. Alors pour moi un geek, ça passe nécessairement par une passion de l’informatique ou d’un domaine scientifique quelconque, je sais c’est un peu réducteur mais c’est comme ça que je le vois.
Après c’est vrai qu’avec l’évolution du terme ces dernières années, on peut le recouper vaguement avec d’autres asociaux comme l’otaku, le gamer, le rôliste, le télévore… le hic c’est que je suis tout ça à la fois. Et vous avez remarqué ? J’ai pas cité le sportif. [soupir]
Allez, c’est le moment Friming geek, je suis master à 2 jdr et joueur sur 2 tables, je joue actuellement activement sur 2 consoles de salon et une portable, j’suis tech addict/mac addict, évidemment otaku et gros consommateur de produits culturels au sens large (musique, vidéo, livres…) ma mangathèque compte plusieurs milliers de mangas (je dois faire l’inventaire cette année justement) et ça fait cette année 15 ans que je suis fans actif d’entertainment japonais.
KMG : Que penses-tu de l’évolution de cette culture ?
S. : Alors un premier niveau de réaction assez primaire m’amène à trouver que la « geek culture » devient un peu trop hype et que c’est insupportable de voir ce mot assaisonné à toutes les sauces.
Pourtant, quand on y regarde de plus près, tout ceci s’avère extrêmement positif puisqu’il révèle d’une acceptation de notre statut et d’un désenclavement du geek qui était jusqu’ici plus ou moins confiné aux frontières de l’autisme et de la beaufitude…
Mon seul regret, c’est que le jeu de rôle ait été écrasé ainsi par le jeu vidéo et soit resté une microniche. C’est vraiment dommage parce que le JDR dispose de nombreux atouts sous-estimés et même de quelques vertus. Ainsi, socialement c’est ultra-enrichissant que de construire une histoire ainsi, à plusieurs. Les phases de roleplay apportent de la confiance en soi et de l’assurance tandis que les différents univers aident à ouvrir l’esprit à la différence et à l’imaginaire.
KMG : Et, profitons que tu sois calé en la matière : qu’aurais-tu à nous dire sur l’évolution de la culture manga ? Que penses-tu des rassemblements qui se multiplient sur ce phénomène qui a débuté dans les années 80′ en France et qui continue en force en s’étendant à tout un pan de la culture japonaise ?
S. : Je trouve ça palpitant. Voir tous ces gens motivés uniquement par la passion pour faire découvrir leur univers et tenter de se regrouper pour passer un bon moment, c’est tout bonnement incroyable. Honnêtement, qui – quand il a vu les réactions françaises à l’arrivée du manga à l’époque – aurait pu penser qu’aujourd’hui 160 000 fans de mangas pourraient se réunir à Villepinte pour partager tout ça ? Les milieux de passionnés, il y en a à la pelle, mais je pense très sincèrement qu’il n’y a que dans le manga où vous pouvez mettre au même endroit une bande de gamines de quinze ou seize ans, vêtues à la limite de la décence et une bande de racailles, et tout se passe bien… Alors oui, mon exemple est un peu cliché mais pas tant que ça, puisque je me suis vraiment fait cette remarque à un retour de Japan Expo dans le RER B ! Et je crois qu’avant de mettre en avant la réussite commerciale d’un marché, l’âge d’un lectorat ou je ne sais quel autre aspect, je pense que pour convaincre les béotiens du côté sain de notre communauté, c’est avant tout en parlant de l’ambiance qui y règne qu’il faut l’aborder.
KMG: A quoi joues-tu en ce moment ?
S. : Comme dit plus haut, en ce moment je joue à Pokémon version Or Heartgold. Je vais bientôt me pencher sur God of War 3 et j’attends avec moult impatience Super Street Fighter IV… Enfin, je dois mettre mon PC à jour pour profiter pleinement de ma clé béta Starcraft 2.
KMG: Qu’est-ce que tu lis ?
En ce moment, plus grand chose. Je suis à fond sur Pluto, un seinen dessiné par Naoki Urasawa (auteur de Monster) à partir d’un chapitre de Astro Boy. C’est passionnant, surtout quand on aime Asimov, K. Dick et consors. Je suis un inconditionnel de One Piece que je suis à parution dans le Weekly Shônen Jump et de Liar Game, le Young Seinen que nous lançons chez Tonkam fin juin !
Or manga, j’ai le dernier tome du cycle les Damnés et les Proscrits de James Clenmens qui m’attend et ensuite, je reprendrai la lecture de Dune de Herbert parce que ça fait bien 3-4 ans que je l’ai pas lu !
Sinon, en moins trivial en ce moment, j’essaie de me replonger dans mon nihongo no shoho, mon manuel de japonais pour tenter de passer prochainement au moins l’un des deux premiers niveaux du JLPT (Japanese Language Proefficiency Test – l’équivalent nippon du TOEIC ou du TOFFLE, je sais plus).
KMG : Allez, soyons cruels et posons la question à laquelle tu ne sauras pas répondre sans une intense introspection : quel est ton manga préféré ? Ta vraie référence ?
S. : Alors sans hésiter, Dragon Ball. Ce manga a posé les bases du shônen manga d’aventure (le nekketsu) et son influence se fait encore sentir dans les œuvres qui sortent 30 ans après. Le récit est impeccablement équilibré et le rythme soutenu. On fait souvent et à tort l’amalgame avec l’anime mais Dragon Ball ne souffre aucun défaut… au moins sur les 28 premiers tomes (jusqu’à la mort de Freezer). Les volumes suivants sont tout aussi impressionnants durant le Cell Game (le tome 34 est mon livre préféré, mon anneau unique) et même la saga de Buu, quand on sait quelle lassitude habitait Toriyama, c’est bluffant de voir la qualité du travail rendu malgré tout.
KMG: Qu’est-ce que tu regardes ?
S. : Au cinéma, je suis assez large public (plutôt que bon public) dans le sens où j’aime beaucoup de choses variées. Prochainement, j’attends Iron Man 2 évidemment et j’ai adoré Kick Ass. Grosse déception en revanche concernant Alice et le Choc des Titans, je n’y suis d’ailleurs même pas allé pour ce dernier du coup…
En série télé, difficile de faire l’impasse sur The Big Bang Theory, How I met you Mother et Desperate Housewives. Je viens de finir Spartacus Blood & Sand qui était divertissant et cette année, j’ai bien aimé Dead Set.
En anime, je ne mate quasiment que Fullmetal Alchemist : Brotherhood et je vais peut-être suivre Dance in the Vampire Bund dont j’ai bien aimé le début. Ce sera également une manière de soutenir Dybex, l’éditeur, dont la démarche est exemplaire : les épisodes sont disponibles une semaine après la diffusion japonaise, gratuitement en sous-titré sur Dailymotion !
KMG : Tu pensais qu’on en avait fini avec toi ? Non ! Soyons cruels une seconde fois : quel est ton anime préféré ?
S. : Mon voisin Totoro à égalité avec Porco Rosso. Deux animes fantastiques, où l’évasion est totale et aux musiques enivrantes.
KMG: Qu’est-ce que tu écoutes ?
S. : Que du vieux mais très différents : Michael Jackson (LE drame de l’année dernière selon moi), Renaud, G. Brassens, Madonna… ah si, en « récent », les Fatals Picards !
KMG: Quel est ton meilleur souvenir de geek ?
S. : Arf… j’hésite. La découverte de Enlightenment sur ma Redhat 4.51 ? Ma super NES achetée avec mon propre argent ? Non, sûrement la découverte de Street Fighter II dans un café près de mon lycée… Ah bah non, c’est pas geek ça en fait. Je crois que j’étais trop fier le jour où j’ai écrit mon premier jeu en basic, le nombre caché !
Niveau otakisme, ma rencontre avec Ichiro Mizuki (le chanteur aux mille génériques parmi lesquels Albator 78) fut un très très gros kif… c’est pourquoi je t’ai filé la photo souvenir en illustration de cet itw.
KMG: Nos lecteurs le savent, on adore terminer nos rencontres par un petit jeu. Chaque interviewé de Kiss My Geek possède un super pouvoir de geek. Par exemple, Oujiz peut se mettre AFK toutes les 2 secondes, que ce soit IRL ou IG ! Et toi, quel est ton pouvoir ?
Je crois que mon super pouvoir de la mort qui tue c’est qu’en me concentrant un peu, je peux ne parler qu’en citant du « Friends », François Perusse, Mozinor, les Nuls et « La Classe Américaine ». En fait, je me suis entrainé, entrainé et voilà… ça a l’air facile comme ça mais en fait c’est super difficile. Ouais, je sais… il est tout pourri mon pouvoir. Monde de merde !
En tout cas, merci pour m’avoir donné la parole (enfin le clavier) et désolé de l’avoir gardé un peu trop !
Le grain de pixel d’Eskarina :
Encore merci à Sebkun auprès de qui je m’excuse pour les soucis techniques que nous avons rencontré depuis hier sur le blog et qui ont compliqué la mise en ligne de cet article.
Sur KMG on vous l’a assez dit : on adore Slage et les p’tits gars qui le développent. On ne se privera donc sûrement pas de vous en parler plus que de raison et, blâmez-moi si vous le voulez, mais je m’auto-proclame fangirl #1 !
Tout ça pour vous annoncer que depuis hier a été lancé officiellement le Devblog de Slage.
Un Devblog, qu’est-ce que c’est ? C’est un carnet de bord tenu par l’équipe de développeurs du jeu. Tous les softs en développement en possèdent un en bonne et due forme. C’est une plateforme officielle sous forme de blog où les dévs (d’où le raccourci « Devblog ») s’expriment sur l’état d’avancement du jeu. Si vous vous posez des questions sur Slage, c’est donc là qu’il faudra aller.
En plus d’y avoir la parole des développeurs en continu, ainsi que l’occasion d’échanger avec eux vos impressions, vous avez parfois le droit à du contenu exclusif présenté en avant-première. Comme je le disais, l’avantage d’un Devblog c’est aussi et surtout l’occasion d’adresser vos réactions à l’équipe et de partager votre engouement -ou votre déception- avec les autres lecteurs du blog.
Sur ce tout premier billet, vous pourrez donc trouver un mot adressé de la part d’Ulrick, Lead Graphiste de Slage, qui vous explique la raison d’être de ce Devblog en vous offrant une petite vidéo en exclu qui devrait faire plaisir aux absents de l’AC5, et au curieux comme moi.
Espérons donc que le staff de Slage saura nous combler de surprises et nous maintenir en haleine jusqu’à la sortie de jeu ! Allez, moi, je retourne flooder leur wall…
Et voilà tout est dit…
Un Joyeux Anniversaire à Oujiz !
Il fête aujourd’hui ses 22 ans et je profite du blog pour lui souhaiter tout ça. Plein de bonnes choses pour ta vingt-deuxième année mon gros ! J’espère que le projet va emprunter la voie qu’on veut lui tracer tous les deux et qu’on va vivre beaucoup de belles rencontres pour les mois à venir.
J’te fais plein de bisous, même si tu me traites de n00b au moins dix fois par jour, que t’as craché à tort et publiquement sur mon supposé jeu de merde à Left 4 Dead, que tu trahis sur Twitter les endroits où je planque mes chaussettes, et que tu prends en photo mes nichons pour ensuite aller exposer tout ça fièrement sur Facebook… Hé bhein tu vois, je t’en veux même pas ! Et puis c’est pas comme si je te rendais pas la pareille derrière 😉
Je ne doute pas qu’on continuera à vivre nos petits délires tout en se soutenant comme on l’a fait jusqu’à maintenant ! Et je laisse à nos lecteurs le soin de te flooder de bonnes (ou de mauvaises) intentions !
Cette après-midi l’agence de communication alternative Edolone m’a gracieusement invité à l’avant première / test de plusieurs jeux de type Point and Click qui sortiront dans les mois à venir. Vous me connaissez, c’est en courant que j’y suis allé. Contre toutes attentes, j’ai eu de bonnes surprises…
Souvenez-vous, nous vous avions déjà présenté Daakon il y a quelques semaines dans un précédent Loading. Jeudi-ci il nous offre à nouveau un scénario de jeu de rôle fraîchement tiré des Croisades d’Unnord. Adapté cette fois des règles du jeu de rôle Warhammer, il nous plonge en plein tournoi de Bloodbowl. Le principe de ce scénario est de faire jouer le multi-table. C’est-à-dire que plusieurs groupes de joueurs, avec à chaque fois un MJ à leur tête, s’affrontent ou coopèrent au sein d’une même trame. Mais Daakon vous expliquera tout cela mieux que moi puisque c’est de son imagination qu’est sorti le tout ! Une chose est sûre : j’y ai joué, dans l’équipe des Hobbits, et on s’était bien marrés !
Voilà le scénario Warhammer que nous avons écrit cette année pour les croisades.
Il s’agit d’un scénario multi-table où les joueurs incarnent des équipes d’encadrement (les coachs) des différentes équipes qui s’affrontent lors d’un tournois.
Il n’y a pas de vraie trame scénaristique, les PJ ayant pour seul objectif de « remporter » la coupe en menant leurs joueurs à la victoire.
Le scénario comprend les « règles » de gestion des matchs, la description des équipes PJ et PNJ participant au tournois et plusieurs outils indispensables pour « animer » la partie. (Tableau de crasses et emmerdes, liste de PNJ monnayables, etc.).
Nous l’avons fait jouer et avons eu de bons retours. 23 joueurs répartis sur 4 tables, 8 masters à temps plein ( 5 pour maîtriser les 4 tables, 3 pour gérer les PNJ « communs » et communiquer les informations inter-tables). Ca a été une belle après-midi, épuisante à maîtriser mais très satisfaisante au bout du compte.
Ca nous a également permis de remarquer deux gros défauts dans le scénario :
– Le scénario est beaucoup trop long pour tenir dans les 6 heures règlementaires. Si c’était à refaire nous trouverions un moyen de raccourcir les matchs pour les rendre plus rapides.
– Il y a eu un déséquilibre flagrant dans l’équilibre des pouvoirs en faveur de l’équipe elfe. Nous pensions qu’il serait contrebalancé par l’opposition « politique » que subissent les elfes dans leur background, certains des coachs elfes n’ayant absolument pas pour but de gagner. Les PJ elfes sur nos tables se sont montrés plus soudés que nous ne l’ayons attendu et ont roulé sur les équipes en face d’eux.
Peut-être y aura-t-il une revanche l’année prochaine ? Les Rangers de Mordheim, prestigieuse équipe humaine qui a remporté la coupe cette année reviendra-t-elle mettre son titre en jeu ?
Réponse l’année prochaine peut-être 🙂
Le scénario en .pdf est visualisable et téléchargeable juste ici.
Le grain de pixel d’Eskarina :
[Loading] est une rubrique publiée tous les jeudi, et c’est la vôtre. Elle a pour but de publier sur le blog les écrits / dessins / etc. de nos lecteurs. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos tests, strips, coup de cœur et de gueule si vous voulez les faire partager sur Kiss My Geek ! Vous pouvez nous envoyer tout ça à eskarina@kissmygeek.com et à oujiz@kissmygeek.com.
Grace à nos amis de Destructoid (thanks guyz !), on peut découvrir une petite partie de l’introduction du DLC The Passing pour L4D2 ! De quoi patienter pendant la mise online du contenu….
Geek et Sport. Voici deux mots qui ont une saveur contradictoire. Ce petit goût désagréable comme le procure si bien l’agneau à la menthe so british. Deux ingrédients séparément savoureux pour une association étrange et contre-nature. Il est de notoriété commune que le geek ne pratique pas ou peu de sport. La pratique intensive de Call of Duty n’étant tragiquement pas encore considérée comme sportive. Alors lorsque le bide fut venu, le geek se retrouva bien dépourvu ?
Imaginons un instant que ces basses allégations soient fondées. Que le geek soit effectivement une grosse sangsue à écrans. Pourquoi tant de jeux de sport alors si ces deux mondes se refusent l’un à l’autre? Tout simplement car les sportifs d’hier sont les geeks d’aujourd’hui. Après s’être taillé une condition physique de rêve pendant ces longs mois d’entraînement en poussin C au club des vaches avariées d’Avesne sur Helpes grâce aux chaudes recommandations parentales, le jeune sportif fini par découvrir les jeux vidéos. C’est là que tout s’écroule généralement. Comment résister ? Sur simple pression d’une touche, des exploits dont on n’ose rêver prennent forme sous nos yeux. Des gestes qui, malgré les années de travail, se refuseront certainement à la majorité de la populace aussi acharnée soit elle. Tout cela au chaud, la fatigue en moins. BINGO !
De nos jours, les mioches font du « Christiano Ronaldo » virtuel et plus réel. Par exemple à FIFA (pour ceux qui n’auraient pas suivi, PES est devenu aussi divertissant qu’un présentateur de Direct 8. Que la France soit leur équipe étalon pourrait expliquer la chute en qualité du jeu depuis quelques années. Cet ancien must have est devenu aussi plaisant qu’un match de la bande à Domenech. A quand les histoires de proxénétisme de Kojima ?)
Je disais donc à FIFA, les buts défiant l’entendement sont légion pour eux, mais demandez leur de faire une passe à peu près exploitable avec un ballon savamment cousu main par des enfants asiatiques et le couperet tombe : FAIL ! pendant que la baudruche file au loin sur un pointu d’une rare technicité. Au moins avec un rond, une croix et un carré tout le monde s’amuse.
Mais le geek, suant sang et eau sur son sport virtuel de prédilection, ne serait-il qu’un beauf 2.0 ? Un de ces êtres sanguins et grommelant, capable de gicler de son confortable observatoire télévisuel pour beugler à la lune sur sa dalle telle une vache-garou en mutation?…Il faut bien admettre que parfois nous n’en sommes pas si loin.
Une petite note au passage, avez-vous remarqué la récurrence du cuir et des filets dans le sport ? Handball, football, basket et autres…On ne peut nier les similitudes flagrantes avec un certain milieu dont les initiales sont également celles de Sid Meyer. Toutes ces matières si…emblématiques. Se faire du bien dans la souffrance physique. Dit comme ça, le sport se consomme vraiment très bien manette en main.
Évidemment, les constructeurs réagissent au fur et à mesure que les postérieurs des plus jeunes s’élargissent. Nintendo en tête avec le célèbre long seller qu’est Wii Fit et sa Wii Board. Tout comme la console blanc nacrée de BigN, c’est typiquement le genre d’objet que l’on se procure sur un geste compulsif. Imaginant les innombrables possibilités immersives d’une exploitation intelligemment faite, pour se retrouver finalement avec un ramasse-poussière de plus. Je dois bien admettre que Wii Sports, en son temps, m’a valu quelques courbatures bien senties. Mais depuis le constat d’un travail musculaire reste vierge.
A défaut des joueurs, c’est surtout le catalogue gamer de la machine qui s’est essoufflé. Et avec les doux songes d’un corps d’Appolon en s’amusant. Wii Fit n’est autre que le Sport-elec des temps modernes. Moi qui regardais Bellemare et Maryse, sûr de ma résistance à leurs chants de sirènes dévoreuses de pognon. J’ai fini par y passer sans même m’en apercevoir. Ils sont forts ces japonais ! Est-ce à force d’engloutir du poisson que les chants de leurs sirènes sont plus doux à mes oreilles ?
Malgré tout, je ne peux cacher mon impatience à retrouver le chemin des terrains et de la sueur qui l’accompagne. Ressentir ce bien-être post-effort, ces sensations qu’aucune manette ne pourra jamais procurer. Mais il y a tant d’autres choses qu’elle seule sait me donner.