Bon cette semaine parmi tous les films d’amour j’ai dû couper dans le vif.
Nous sommes la nuit (Dennis Gansel)
J’avais été plutôt intriguée par le trailer qui ressemble à une pub pour parfum siliconée. Et disons qu’il vaut mieux s’arrêter à sa première impression si on veut voir ce que le film donne. En effet, la filmographie de Gansel est peu fournie ou du moins peu flatteuse… Restons-en donc au constat suivant : Nous sommes la nuit est un film de vampires avec du sexe, de la dentelle et du sang. Ça ne se refuse jamais ! Et ça peut même cacher de bonnes surprises.
L’histoire débute avec une marginale vivant de ses vols à la tire, Lena, 20 ans. Un soir lors de l’une de ses virées, elle entre dans un club underground et rencontre Louise, la propriétaire. Cette femme, bien évidemment belle et mystérieuse, est à la tête d’un duo de vampires : Nora et Charlotte. Bien évidemment les donzelles sont lesbiennes (quitte à attirer le public masculin) : Louise tombe instantanément amoureuse de Lena et la mord lors de leur première nuit. Cette dernière va découvrir rapidement les avantages de sa vie désormais éternelle. Liberté, luxe et volupté deviennent son quotidien à travers un enchaînement de fêtes et de soirées. Plutôt cool hein ! Mais chacun sait que la vie de vampire finit toujours par s’avérer moins fun qu’on le croit ; notamment quand Lena comprend que la soif de sang qui croît en elle a un prix…
En somme c’est une histoire plutôt classique, un conte moderne de la femme vampire mais dans un contexte qui n’en reste pas moins peu original. Si c’est un genre plutôt prolifique (et surtout dernièrement où c’est revenu très à la mode) le traitement se promet toutefois un peu plus « trash ».
A voir…
Sources et images via Allociné