Warehouse 51 est un jeu de société signé Bruno Faidutti, Sergio Halaban et Andre Zatz. Il a été illustré par Rafeal Zanchetin. Ce sont les français de Funforge qui l’éditent.
Pour qui ?
- Le jeu est classé 8 ans et +
- Il se joue de 3 à 5 personnes
- Une partie dure environ 45 minutes.
De quel type de jeu s’agit-il ?
Nous sommes en 2038. Après plusieurs décennies d’emprunts à toutes les puissances du monde dont la Chine, le Japon, la Russie et le Brésil, les États-Unis ont finalement fait faillite… Bon, c’est joyeux me direz-vous ! Attendez la suite ! Dans une ultime tentative de renflouer ses caisses, le gouvernement fédéral s’est résolu à mettre aux enchères ses trésors les plus secrets et les plus précieux : des artefacts et reliques actuellement stockés dans l’entrepôt 51… Oui, Warehouse 51 = entrepôt ou magasin, mais avouez qu’en anglais ça sonne mystique, que c’est intrigant et moi, ça m’a donné envie.
Pourtant Warehouse 51 est un jeu d’enchères, un type de jeu, je vous l’avoue, que je n’adore pas. Entre réserve et curiosité, c’est suite à 3 parties de Warehouse 51 que ce test a été réalisé. Ce qu’on en a pensé, c’est maintenant !
Qui jouons-nous ?
Nous, vous, bref, les joueurs jouent de riches collectionneurs qui dépensent des milliards de dollars pour acquérir d’anciennes reliques et autres artefacts légendaires. Ces objets ont des propriétés bénéfiques ou maléfiques. Là, ça devient intéressant. Et évidemment, chaque joueur veut amasser la plus belle collection, le tout en évitant d’acheter des contrefaçons. Et oui, sinon ce serait trop facile. Et moins drôle.
Comment gagner ? Le joueur/collectionneur qui aura, à l’issue des enchères, la collection la plus impressionnante, sera déclaré vainqueur.
Notre avis
Au départ le jeu ne me tentait pas du tout. Pourquoi ? Parce que la couverture du jeu ne m’avait jamais donné envie de creuser le sujet et c’est dommage car la mécanique, les illustrations et les propriétés des artefacts (un artefact maudit vous donne certes des malus mais peut grandement vous servir) font vraiment de Warehouse 51 un jeu sympa et à la rejouabilité infinie.
Comment on joue ?
Chaque joueur qui remporte une enchère (soit une carte) donne l’argent à son voisin de gauche. Eh oui, il faut que l’argent reste entre riches consanguins ! J’aime bien le concept.
La mise en place est simple :
- les 4 paquets de cartes (4 couleurs) sont positionnés devant les joueurs, faces cachées.
- chaque carte révélée permet aux joueurs, chacun son tour et dans le sens des aiguilles d’une montre, d’enchérir dessus. Le gagnant de l’enchère remporte la carte. C’est archi simple !
Des références à gogo :
Les cartes en sont bourrées :
- Excalibur,
- L’Arche d’alliance (Indiana Jones, hello !),
- Le Saint-Graal,
- Les bottes de sept lieues,
- Le marteau de Thor, etc.
Quatre types d’objets :
- un objet bleu fait référence à la littérature occidentale,
- un objet vert fait référence à une légende européenne,
- un objet jaune fait référence à une légende du Moyen-Orient,
- un objet rouge fait référence à une légende d’Extrême-Orient.
Ces quatre familles d’objets, chacune possédant sa propre couleur, sont représentées sur la tuile personnage de chaque joueur.
Chaque carte possède plusieurs informations :
- en haut à gauche, le nombre de points que la carte va remporter à la fin de la partie
- en haut à droite, l’effet de l’artefact/objet (bénéfique ou maléfique). S’il s’agit d’une carte arme, le symbole en haut à droite rappelle simplement que l’enchère se fait à points fermés.
- en bas, au centre, un texte explicatif (exemple : décrit un pouvoir qui peut être permanent).
Le but de chaque joueur est de gagner le plus de points. Chaque joueur doit bien regarder sa tuile personnage pour savoir ce que chaque famille d’objets (une famille = une couleur), en les collectionnant, peut potentiellement lui rapporter. A chacun d’affiner sa tactique.
Sans en passer par toute la description des règles, voilà pourquoi j’aime Warehouse 51.
- le jeu est bourré de références qui sont magnifiquement illustrées,
- la mécanique est très simple, les pouvoirs des cartes sont intéressants et permettent d’apporter de l’inattendu et des retournements de situation !
- quand on est ruiné on peut mettre l’un de ses objets en gage et on récupère 5 milliards de dollars ! On peut ensuite racheté son objet mis en gage, si on a de nouveau les moyens. Je cite un ami : « Ouf. Je n’avais pas envie de me séparer du marteau de Thor ! ».
- on sait que certains objets sont des faux… mais on ne les connait pas tous,
- j’aime voir d’autres joueurs ayant trop dépensé sur des acquisitions et qui sont ruinés pendant un temps,
- j’aime le fait de pouvoir certifier qu’un objet est un authentique, si si, en déposant un certificat d’authenticité dessus, même si c’est un faux au départ. Elle est pas belle la vie ?
Notre groupe a aimé
- la simplicité des règles,
- le côté décalé et rigolo de miser avec des milliards de dollars (sales riches !),
- les références, vraiment, ça fait toujours plaisir de découvrir chaque nouvelle carte,
- regarder les copains devoir mettre ses beaux objets en gage (sourire cruel),
- la rejouabilité infinie du jeu.
Notre groupe a moins aimé…
- la couverture de la boite, façon steampunk, qui fausse la vision du jeu au départ,
- les tuiles personnages : le look de ces riches ne nous reviennent pas.
1 Comment