Les #VGX première édition c’est la volonté  de Geoff Kheigley de remettre au gout du jour une émission qui d’après lui mourrait à petit feu, d’arrêter le bullshit style MTV Music Awards, de virer la pub (vraie vraie révolution) et de donner du contenu pour les gamers par des gamers avec un format de show qui était adapté à nos nouvelles habitudes en terme de social media blabla.

Donc en gros, un pseudo show interactif, je dis pseudo car niveau interactivité c’était limité à lire des tweets qui passaient via le hashtag dédié. On aura vu mieux en terme d’interactivité quoi. Ca c’était ce qu’il voulait sur le papier, maintenant dans les faits c’est un peu différent.

Décryptage !

 

Au début : Le Malaise

Dans les premières secondes du show, on tombe sur Joel McHale (l’acteur de la série Community) qui nous enchaîne de blagues de gars pseudo blasé en mode trolling sur la culture gaming. C’était assez surprenant surtout face à Geoff qui comme à son habitude est enjoué pour tout et au final ne prononce son avis sur rien. Bad move les gars.

Donc la cérémonie continue avec un plateau assez petit, fini les MTV Awards like avec la crème de la crème de la scène jeu vidéo sur place obligé à sourire à toutes les blagues de l’host. Non, la on sent que la volonté (contrainte?) des #VGX c’était de faire un show un peu intimiste. Mais du coup, on a l’impression de regresser dans l’évolution du show. On passe d’un show mega bling bling à quelque chose de plus calme et intimiste – soit.

Le show continue, Joel balance quelques blagues bizarres/ironiques à une interview de devs – les mecs savent pas comment répondre, sourire gêné. Voila malaise.

 

Après le Malaise, des situations WTF.

On enchaine avec la démo des gars de Nintendo présentant Cranky Kong le prochain plateformer sur Wii U. Et c’est le tant aimé Reggie Fils-Aime qui se ramène, comme à son habitude en costard deux fois trop grand et son acolyte. Il adopte comme toujours un ton bien corporato-lol, Joel l’enchaîne avec des questions du style : « Hey qu’est ce que tu penses de la sortie de la PS4 / Xbox One ? ». Forcément la réponse  de Reggie implique du faux fairplay langue de bois comme le monde du bizness jeu vidéo sait si bien le faire.

Pour découvrir les passages les plus flippants de Nintendo aux #VGX, je vous invite à vous rendre sur Kotaku. Ici.

 

 

Après le malaise et des situations WTF, du jeu vidéo. Un peu quand même.

 

On arrive au 2/3 du show, on a vu des démos assez cools, on est habitudé à l’humour de merde sur Joel qui fait 5 fois la même blague sur les sappes de Geoff, jusque la rien de nouveau.

Et la bim bam boom, Sean Murray de chez Hello Games qui se ramène et qui explique simplement sa volonté de tout arracher avec son très prometteur jeu indé No Man’s Sky. Joel l’enchaine avec une blague de merde, comme à son habitude depuis le début du show. Et ensuite, on repart pour une série de World Premiere.

 

Un #VGX étrange mais prometteur.

 

Donc au final on termine le #VGX sur un mini concert assez classe de tous les artistes qu’il y avait sur l’OST de GTA V. Honnêtement le live était classe et arrivait vraiment au bon moment ou je supportais plus les blagues de l’host. Mais mon ressenti général du #VGX était mitigé.

Mitigé dans le sens où la nouvelle formule du VGX visait un show avec une forte culture internet et gaming, tellement forte qu’on avait l’impression que les mecs se forçait à faire des blagues sur le sujet.

Le passage Geoff parlait du fait que le Reggis Fils Aime avait forte tendance à se faire memifier la gueule était assez malaise et qu’il redoutait qu’un nouveau meme envahisse les internet après les #VGX (ho ho ho). On avait l’impression d’être face au petit gros qui voulait être absolument dans l’équipe de foot cool du moment.

Hormis tous ces moments étranges, le show de 3 heures sans pub c’est quelque chose de vraiment mais alors vraiment impressionnant. On se demande si Spike TV n’a simplement pas dit a Geoff qu’ils ne voulaient plus supporter financièrement les Video Games Awards cette année et qu’il fallait faire autrement.

Mais ce qui me dérange le plus au fond dans ce nouveau format, c’est la volonté de faire un tout nouveau show adapté à la cible tout en gardant un Geoff Keighley qui on peut se le dire est méga faux cul.

Aucune prise de position sur les jeux annoncés, il les adore tous c’est aussi simple que ça.

Donc le show pour les gamers par des gamers sans langue de bois est au final contradictoire avec l’image qu’il dégage.

Hormis tous ces côtes négatifs, je pense qu’il y a du bon à en tirer : 3 heures de show avec une bonne mise en avant de la scène indé, quasi aucune pub, du rythme, des mini docus sur l’univers du jeu vidéo (même si en l’occurrence celui présenté était assez malaise ahaha).

Petit conseil pour l’année prochaine niveau host, ça serait cool de voir de Childish Gambino. Ya moyen qu’il s’en sorte mieux.

Enfin, pour la prochaine édition, j’espère qu’il y aura un host peut-être plus en phase avec le sujet et avec une meilleure crédibilité jeu vidéo, un Geoff un peu moins présent sur le show peut-être car apparemment donner son avis c’est pas son fort et du contenu un peu plus intéressant plutôt que du teaser trailer.

Pour ceux qui ont maté les #VGX, quels sont vos avis ? Ca m’intéresse. 🙂