[Test] Journey

« – Bonjour chéri, ça va ? Ta Journey s’est bien passée ?
Oui pas mal et toi ? »

C’est sur cette monumentale introduction que débute le test de Journey.

Sorti au mois de mars 2012 et disponible uniquement sur le PlayStation Store, Journey est un jeu développé par Thatgamecompany à qui l’on doit déjà Flow et surtout le magnifique Flower.

Après avoir été transportés par ce précédent jeu, peuvent-ils à nouveau nous faire revivre le même genre d’émotions : la réponse est OUI et même plus encore.

Toutefois, soyons clair, si vous êtes adeptes du bourrinage, êtes totalement imperméables à la moindre forme de poésie, que même le regard du Chat Potté ne vous fait rien, passez votre chemin, ce jeu n’est pas fait pour vous.

J’ai longuement hésité à en faire une vidéo commentée mais Journey est un jeu intime, une expérience personnelle que l’on ne peut réellement décrire ni faire appréhender à quelqu’un n’ayant pas accompli son voyage.

De ce fait, rajouter des paroles sur une vidéo de ce jeu en ruinerait sa beauté. Je laisserais donc simplement une vidéo « gameplay » permettant d’apprécier un minimum le début.

Il faut savoir qu’encore une fois, Thatgamecompany nous livre un jeu au gameplay simplifié, épuré au maximum. Loin d’être un défaut, cette caractéristique en fait sa force. Pas besoin de s’encombrer d’une multitude de boutons, la priorité n’est pas là.

Vous vous concentrerez donc sur la bande son (somptueuse, magique, captivante) et sur la beauté des décors s’offrant à vous. Loin d’être répétitifs, ceux-ci se renouvelleront sans cesse, vous amenant de surprise en surprise.

Livré à vous-même pour rejoindre cette lointaine montagne, vous vous apercevrez bien vite qu’un compagnon peut parfois vous rejoindre dans votre périple. Pas d’inquiétude, celui-ci ne pourra pas vous gâcher l’expérience puisque le seul moyen de communication existant est une série de sons (exit donc le vocal au vieux micro dégueu récupéré à Auchan).
Ainsi, libre à vous d’ignorer cette personne et de poursuivre seul ou, au contraire de tenter de trouver un peu de chaleur humaine dans l’immensité que vous allez traverser.

J’ai encore énormément de chose à dire sur ce jeu, mais comme indiqué plus haut, cette expérience est tellement unique que je ne veux pas risquer de gâcher la moindre parcelle de plaisir. Je me contenterais donc de pester contre son prix (ben oui, un test où je ne râle pas n’est pas vraiment un test ^^) : 12.99€.
Pour une durée de vie de 2 à 2h30, c’est un peu cher payé. Surtout que ce jeu vous prend tellement aux tripes qu’arrivé à la fin, on est obligé de se dire « Déjà fini !? Non je ne veux pas que ça se termine, encore ! »

• Sa beauté
• Sa poésie
• Sa bande son
• Sa magie

• Sa durée de vie
• Le rapport prix / durée de vie

On pourrait se laisser influencer par son prix, qui n’est malheureusement pas son meilleur argument de vente. Mais Journey fait réellement partie de ces jeux qui font rêver.
Isolez-vous pendant 2 heures et réalisez votre voyage. Vous en ressortirez différent et vous n’aurez qu’une seule envie : recommencer, encore et encore.

Mais la meilleure des conclusions restera les quelques minutes que nous vous proposons ici :