Depuis fin de semaine dernière, une rumeur affirme que Microsoft aurait payé des Youtubers pour parler de leur console positivement. Si le fait de payer certaines personnes pour communiquer sur une nouvelle console n’est pas nouveau, obliger ces premières à n’en dire que du bien n’est pas particulièrement bien vu.
D’après le nombre de témoignages qui a afflué sur la toile de l’Interweb, il semble maintenant évident que cela n’est pas uniquement une rumeur, mais que cette opération de la part de Microsoft et de Machinima a bien été mise en place. Le Community Manager de Machinima UK en avait même fait un tweet, mais celui-ci a été supprimé.
Et selon un rapport de Ars Technica, le deal proposé aux Youtubers était celui-ci :
- Parler de la Xbox One, de Machinama et des jeux Xbox One exclusivement positivement
- La vidéo doit contenir au moins 30 secondes de gameplay d’un jeu X1
- La vidéo de gameplay doit survenir à moins de deux minutes du début de la vidéo
- Les vidéos doivent porter le tag « XB1M13«
- Si vous respectez les points évoqués précédemment, nous vous rémunérerons $3 toutes les 1 000 vues.
Nous savons aussi que Microsoft aurait limité cette offre à 1,25 million de vues au total, soit un investissement de 3 750 dollars. Cela reste faible, mais c’est toujours un peu de beurre pour les épinards de quelques Youtubers professionnels. Et apparemment ce compte aurait été atteint deux jours après le lancement de la campagne du 14 Janvier.
Cette action pourrait avoir un impact légal puisqu’elle ne rentrerait pas dans les normes de la Federal Trade Commission (agence chargée de faire respecter le droit à la consommation aux USA). En effet, il est interdit qu’il y ait un lien entre le promoteur et le vendeur du produit, s’il est avéré que cela pourrait affecter le poids et la crédibilité des propos du promoteur. Pour faire simple ; Microsoft ne peut pas payer les Youtubers pour leur indiquer ce qu’ils doivent dire concernant leurs produits.
Décidément, en ce moment, entre les Youtubers et les jeux vidéos, ce n’est pas la joie.