[Aperçu] Overwatch

Nous avons eu la chance de décrocher quelques clés pour tester Overwatch, le dernier né de Blizzard. Blizzard que rien n’arrête puisqu’il s’attaque, cette fois-ci, à un style inédit pour lui : le FPS… Voici nos premières impressions après une soirée de jeu (on ne s’emballe pas, donc… enfin pas trop) !

Overwatch

Overwatch est le dernier né de Blizzard : un FPS à la croisée des chemins entre un MOBA (pour ses nombreux héros) et un TF2 (pour son système de rôles / ses modes de jeu).

Attendez-vous à un univers unique (enfin !) : point de Raynor, de Diablo ou de Sylvanas pour Overwatch, donc. Si l’on retrouve bien la patte graphique cartoon de Blizzard (ici presque proche d’un Disney !), les personnages sont inédits, tout comme les aires de jeu.

S’éloigner des licences cultes du studio est un risque pour eux certainement, mais nous ça ne nous fait pas trop de mal ! Il faut dire qu’après Hearthstone et Heroes of The Storm qui faisaient presque office de spin-offs, on frôlait l’overdose !

Overwatch insuffle une brise de renouveau pour les Blizzard-fags (dont je fais partie) sans toutefois rien révolutionner du jeu vidéo… On reconnaît là la touche inimitable de Blizzard et qui, avec Overwatch, reste synonyme de qualité… Bonne nouvelle !

 

Heroes of the Storm ?

Overwatch vous propose de jouer 18 héros différents répartis entre 4 familles de rôles (j’y reviendrai).

Chacun des héros a ses propres capacités et son gameplay, très différent d’un personnage à l’autre !

Plus ou moins nerveux, plus ou moins tactique… Il y en a pour tous les goûts !

Quelques exemples avec Chopper, le tank / boucher qui « hook » les ennemis à l’aide de son crochet (ça ne vous rappelle rien ?), avec Fatale, la snipeuse / empoisonneuse qui peut atteindre les décors les plus hauts à l’aide de son grappin, avec Ange et son gun soin / booster de dégâts qui deviendra rapidement un allié apprécié, ou encore Bastion, le « Chappie » qui peut à loisir passer du mode rifle assaut à gatling dévastatrice…

On retrouve dans les 18 héros une variété de gameplay agréable et qui ne sera pas sans vous rappeler les quelques originalités déjà aperçue dans Heroes of the Storm (ou autres MOBA).

C’est simple : vous trouverez forcément dans le lot plusieurs personnages correspondant à votre style de jeu ou au fun que vous recherchez ! Chaque personnage dispose d’armes et de compétences qui lui sont uniques, ainsi que d’un « ulti » qu’il pourra déclencher après X dégâts / soins / supports apportés pendant la partie. Ces « ultis » sont des clés précieuses qui, bien utilisées, peuvent retourner une partie… De quoi pimenter un peu le tout.

Mes petits préférés pour l’instant : Pharah avec son style de jeu très mobile grâce à son jetpack, et Ange pour son look et son utilité en tant que support dans l’équipe… Mais je sais que, n’ayant pas encore testé tous les personnages, je pourrais tout à fait revenir vers vous avec un avis différent d’ici quelques jours !

 

Non… Team Fortress ?

Si tout ça vous fait penser à Team Fortress, vous avez bien raison. Le rapprochement avec Overwatch est inévitable.

Non seulement à cause du panel de héros (bien que plus varié ici) et le système de « rôles », mais aussi pour ses modes de jeu.

Les 18 héros sont en effet répartis entre 4 types de rôles :

• Attaque (infliger des dégâts),
• Défense (attaquer à longue distance, poser des pièges et autres tourelles)
• Tank (encaisser des dégâts à la place des alliés)
• Et Support (soutenir l’équipe en soins et autres boosts)

Et le tout fait s’affronter des équipes en 6v6.

Les modes de jeu sont là aussi très classiques :

• Convoi – 4 maps où, en attaque, vous devrez amener un convoi d’un point A à un point B
• Point de contrôle – 4 maps en capture the flag

À la fin d’une partie, pas d’XP ou de système de niveau, ni même de ladder. Non. Juste un zoom (très gratifiant) pour la meilleure action du jeu où les 12 joueurs revivront quelques secondes de vidéo mettant à l’honneur un joueur et une action exceptionnelle qu’il a faite.

Vous pourrez ensuite voter parmi les 4 meilleurs joueurs de la partie pour votre préféré. Tout ceci ne sert à rien. Hormis la hype.

On a du mal à croire qu’un système de rang / d’XP ou au moins un ladder ne vienne agrémenter tout ça histoire de donner un objectif aux core players. Sans cela, on pourrait craindre qu’ils ne s’ennuient rapidement !

 

Non… Unreal Tournament ?!

Au vu des vidéos d’aperçu publiées par Blizzard, on craignait qu’Overwatch ne soit mou.

Heureusement, on en est très loin. Le gameplay est nerveux à souhait, fun, et joue sur toutes les horizontalités / verticalités du level design. Les modes de jeu n’ont rien d’original, mais l’aspect frais et nouveau d’Overwatch suffit à nous le faire oublier.

À ce jour, la bêta ne compte « que » 7 maps (4 en Convoi, 3 en Point de contrôle) – c’est déjà bien assez pour profiter du graphisme et du level design réussis, et pour tester les 18 personnages proposés par le jeu… Pour l’instant, on s’éclate ! On a l’impression de revivre Team Fortress 2 en plus joli, plus fun, plus varié… Du bonheur !

Quel modèle économique ?

On n’a pas (ou peu) de détails sur le modèle économique d’Overwatch.

Très probablement, celui-ci se rapprochera des derniers nés de Blizzard, Heroes of the Storm et Hearthstone : un F2P donc, avec des éléments payants pour ceux qui veulent s’investir.

La grande question reste plutôt : sur quoi pourra-t-on / devra-t-on dépenser ses deniers ?

Le plus crédible resterait un modèle « à la HOTS » avec uniquement des personnages et des éléments cosmétiques à acheter en argent réel. En tout cas, pour l’instant, rien ne semble indiquer la présence d’une monnaie virtuelle dans Overwatch, ni un système de rotation hebdomadaire de personnages.

Quoi qu’il en soit, espérons que Blizzard ne fasse pas la même erreur que Valve avec TF2 dont le modèle F2P / chapeaux payants a malheureusement totalement dérivé aujourd’hui sur une surenchère de contenus devenus payants et déséquilibrés qui ont découragé plus d’un casu (et même plus d’un joueur régulier !) complètement dépassés sur le ladder par des joueurs mauvais, mais qui avaient eu les moyens de s’offrir « l’arme fumay à XXX[Entrez ici une somme indécente]XXX€ ».

On a hâte d’en savoir plus là-dessus puisque le modèle économique d’un jeu peut en faire toute la réussite ou tout l’échec. Fort est à espérer que Blizzard sache, sur le sujet, se montrer aussi malin qu’il l’a été sur ses dernières sorties F2P (toujours HS et HOTS, pour ne pas les citer)…

Une date de sortie ?

« When it’s done! » On traduit pour vous : pas encore de date de sortie officielle pour le moment ! Parions toutefois sur une sortie courant printemps 2016… Quoi qu’il en soit, les différentes vagues d’invitation pourraient bien vous laisser au moins accéder à cette bêta plus que plaisante… D’autant que si ces phases de test sont gérées comme Hearthstone et HOTS, elles devraient laisser le temps à chacun de tester le jeu en long, en large et en travers avant une release polish à la bien !

Pensez donc à vous inscrire à la bêta Overwatch sur votre compte BattleNet – que vous soyez aguerri à l’un des jeux cités ci-dessus ou totalement néophyte : vous ne le regretterez pas !

Une fois de plus, Blizzard montre son talent pour « grand-publiquiser » des styles de jeu que l’on croyait trop exigents ou éculés… Ces réactions n’étant que les miennes, et à chaud après seulement une seule soirée de bêta… Espérons qu’Overwatch transforme l’essai pendant les semaines / mois de jeu à venir !