[WAREZ] A Lasso !

YYYiiiiaaaaaaaaahhhhhh ! Far West ! C’est à peu près en ces termes que l’inénarrable Buffalo Gilles galvanisait les foules affamées. Et bien tout de go, je vous le dis, je suis affamé aussi. Affamé de contrées sauvages et arides où ne règnent que le cagnard et quelques vautours. Affamés de ce grand ouest sauvage manqué d’à peine un siècle. Et ce Red Dead Redemption n’a fait que raviver la flamme latente qui lentement me carbonisait depuis si longtemps. L’orgie de poudre est pour bientôt !

Plus que quelques heures. Quelques toutes petites heures avant d’enfin poser mes frêles paluches sur cette belle promesse de Rockstar Games. Moi qui pensais le bacon comme la chose la plus attractive au monde juste après les films de zombies, me voilà perturbé. Mais comment faire autrement ?

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Bercé par Clint Eastwood, son silence infini et le doux ronronnement de ses colts. Charmé par Al Swearengen et son bordel à tord-boyaux dans la délicieuse petite bourgade de Deadwood. Calfeutré, contraint et forcé par d’ignobles sœurs, devant les Mystères de l’Ouest et les implacables James West et Artemus Gordon. Eux-même sordidement écorchés par l’ignominie personnifiée : Barry Sonnenfeld. Ordure ! Passionné par Charles Bronson et sa gueule irremplaçable du truand qu’il campait comme personne.
Subjugué par un Terrence Hill magistral glorifiant son héros quand son Nom est Personne. J’en déplore parfois, dans des moments de désarroi, l’absence de Bud Spencer. Je me convaincs chaque jour que « sur ce coup là, c’était pas si mal qu’on voit pas sa grosse gueule de barbu ! ». Mais ils m’ont donné tellement de rêve ensemble…
Amusorrifié par le festival du film indépendant de South Park et ses cowboys gays qui mangent du pudding. Trey ! Matt ! Non mais vous vous rendez compte?! Du pudding !
Bah! Western quand même !

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Que celui qui ne s’est jamais déguisé en Cowboy se jette la première pierre ! Je parierai mon cheval que même Eska l’a fait ! Je préfère cacher ce que je me suis laissé entendre dire au sujet d’Oujiz, qui ne serait autre qu’un peau rouge ayant trop pris le solei.C’est la rumeur… J’avoue n’avoir jamais distingué de plumes quelconques. Pour autant, je continue à ne dormir que d’un oeil, mon colt à crosse en peau de bison sous l’oreiller.

Je me rêve chevauchant ce sol mi-sablonneux mi-rocailleux, l’allure altière sur mon fidèle destrier filant comme le vent en tempête. Son nom ? Gas. Faisant halte dans ces villages silencieux qui attendent apeurés la fin d’une époque dévouée au banditisme. Crachant mon tabac fraichement chiqué sur une musique d’Ennio Morricone, d’un regard je leur fais comprendre que la nuit va être agitée. Arpentant les saloons, plumant ces bouseux avec un carré de six coups imparable. Me rinçant la glotte à grande lampée de ce Whisky terreux avant de sauter (sur) la première donzelle venue. J’étais un homme de l’ouest comblé. Jusqu’à ce son sordide et grinçant. Ce bipper machiavélique m’arrache de tout ça au moment fatidique. Comme d’habitude. Charogne !

Je replace mon Stetson, réajuste mon ceinturon et sort ma montre à gousset.
Encore deux jours. Je vais débusquer ce rascal de Joe la Torgnole. Ca me passera le temps !

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