[Sociologeek] : The ring of fire

J’ai un tatouage sur tout l’avant bras gauche qui dit « Nothing comes between me and my masters » qu’on pourra traduire par « Rien ne s’interpose entre mes maîtres et moi ». Et c’est quelque chose qui me semble très geek dans le fond, même si je ne l’ai pas fait pour ça.

C’est vrai que chaque geek possède ses références, ses maitres, ses influences. On a tous un référent geek, un maître, un mec ou une nana qu’on suivrait partout, jusqu’à jouer le/la groupie.
Qu’ils soient musicaux, philosophiques, cinématographiques, vidéoludiques, ou autres, les gens s’inspirent les uns les autres. Et là est l’importance de devenir quelqu’un, d’aspirer à ressembler à son maître, ou à tout savoir de lui, à boire chacun de ses paroles, devenant de véritables paraboles.

De la bouche de mes maîtres sortent des odes à l’élévation, et me font aspirer à mieux, me font m’envoler, rêver, espérer, vivre.

De l’histoire d’une baston de bistrot par Johnny Cash chantée à des prisonniers, à la peur de devenir papa par 20Syl d’Hocus Pocus, d’un graff ravageur de Banks à une production musicale magistrale d’MF Doom, d’une intervention radio magique de Supernana à la névrose d’un titre de Stupeflip, d’un magistral FF7 à un bon vieux NBA 2k11, de la magistrale Nina Simone au plaisir d’un bon vieux film pop-corn, rien ni personne ne me fais plus voyager que mes maîtres, ils font ce qui m’a fait, et je suis ce qu’ils font.

Et c’est l’histoire de ce tatouage. Peut importe ce que je deviens, qui je rencontre, quel métier je serais amené à pratiquer dans 20 ans, je garderai sur moi, imprimé, cette phrase qui me rappelle que mes maîtres m’accompagnent, et que rien ne pourra jamais se mettre en eux et moi.

Et vous qui sont vos maîtres ?

VULCAIN !