Kapow! Lectures 5

[Kapow!] Spider-Men

spidermen

Kapow! c’est votre chronique hebdomadaire qui vous parle des dernières sorties comics en kiosque et librairie.

Aujourd’hui, on aborde le one-shot Spider-Men de Brian Michael Bendis où le Spider-Man original rencontre Ultimate Spider-Man. Une histoire normalement bourrée d’émotions. Normalement.

Le pitch

Spider-Man fait sa ronde dans New York quand il remarque une étrange lumière dans un immeuble. Ni une ni deux le héros part enquêter et se rend vite compte que c’est Mysterio prépare un sale coup. Hélas, en tentant d’empêcher le maître des effets spéciaux, il se retrouve propulsé dans un monde parallèle, celui d’Ultimate Spider-Man. Comment Peter va-t-il réagir face à la mort de son homologue dans cet univers, face à une Gwen Stacy bien vivante ? 

Une scénario bateau…

Ecrit par Brian Michael Bendis, auteur responsable d’Ultimate Spider-Man depuis le début, l’histoire peine pourtant à convaincre. Faut dire que Bendis lui met une balle dans le pied dès le départ. On était loin d’imaginer Mysterio capable de construire une technologie permettant de passer d’un univers à l’autre. Dr Octopus oui, mais lui, non. Mais bon, prenons ça pour ce que c’est, un prétexte, et voyons la suite.

Eh bien ce n’est pas mieux, Peter se retrouve dans cet univers qu’il ne connaît pas, découvrant que tout le monde connaît son identité. Déjà bien paumé à cause de cette situation, le voilà face à face avec un Spider-Man au costume rouge et noir. Et là évidemment, quand deux mecs ne se connaissent pas dans un comic, qu’est-ce qu’ils font ? Bah ils se mettent sur la tronche. Au moins c’est l’occasion de savoir lequel d’entre les deux est le meilleur, et l’issu est même pourtant étrange. Tout ça est donc très classique, voir même trop, et bien décevant de la part d’un Bendis, lui qui est pourtant capable de sortir des histoires de génie. Mais ce n’est pas tout.


…Pour des retrouvailles bâclées.

Le principal intérêt de ce Spider-Men, ce n’est pas le fait de se battre contre Mysterio. Non, et d’ailleurs le combat sera vite bouclé et bien mal mis en scène. C’est plutôt le fait de voir évoluer Peter, dans ce monde tellement différent du sien. Il faut dire que son homonyme est mort, que Gwen Stacy est bien vivante, et qu’il a été remplacé par un gamin de 13 ans qui lui a foutu une pâtée. Dur. Et pourtant, pourtant, le moment que l’on attendait le plus est carrément raté. Deux-trois larmes lors de la confrontation May-Gwen/Peter et on passe pendant des pages à des anecdotes. Où est l’émotion que diable ? Peter se retrouve face à son amour de jeunesse qui est morte à cause de lui ! May se retrouve face à son neveu décédé ! On attendant un peu plus que deux-trois dialogues enjoués autour d’une table ! Il y avait franchement de quoi s’attarder un peu plus sur le sujet.

En bref

Spider-Men peine vraiment à convaincre. Entre un scénario prétexte et des retrouvailles ratées, Bendis n’est que l’ombre de lui même. Heureusement, Pichelli nous livre des planches de grandes qualités, et certaines blagues font mouches, faisant de cette rencontre entre Peter Parker et Miles Morales une histoire sympathique à lire, mais qui ne rentrera pas dans les annales.

Spider-Men – Auteur : Brian Michael Bendis -Dessin : Sara Pichelli – 5€50

Recommandé pour vous

5 Comments

  • Reply
    Tesso
    10 Mar 2013 3:11

    Hebdomadaire hein ?

    Sinon je suis entièrement d’accord ! Tout le monde semble sous le charme, ou presque, mais moi j’ai été bien déçu. Je m’en étais fait tout un film, et…
    « Bien, mais pas top. ».

    • Reply
      Chase
      11 Mar 2013 10:50

      Hebdomadaire oui ! 🙂

      • Reply
        Tesso
        11 Mar 2013 1:56

        Je dois pas avoir la bonne définiton alors :p

        • Reply
          Chase
          11 Mar 2013 2:06

          Il y a eu une période de creux, mais la chronique revient.

          • Tesso
            11 Mar 2013 4:02

            Aaaaaaah, cool !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *