Si vous êtes un lecteur assidu des Spidey, vous savez donc que depuis quelques temps nous étions en pleine saga The Gauntlet qui revisitait les plus anciens ennemis cultes du Monte-en-l’air. Une saga assez sympathique par ailleurs. Et bien ce mois-ci, ce n’est pas le cas. Ce mois-ci nous avons le droit à un fill-in. Pour ceux qui ne sont pas habitués au jargon des comics, un fill-in est un ensemble d’épisodes complètement bouche-trou. Voilà, vous serez prévenu.
Spidey retrouve le Fléau, bien mal en point. En effet, il vient de se prendre une monumentale raclée par le nouvel avatar de l’Uni Power, entité toute puissante qui choisit quelqu’un et l’investit d’une puissance inconsidérable pour gérer une crise. Sauf que ce nouveau Captain Universe n’a pas l’air bien intéressé par le fait de sauver Manhattan d’un violent tremblement de terre. Non, il a plutôt l’air d’en vouloir au Fléau et est même prêt à tout pour le tuer. Pourquoi ? Vous le saurez en lisant ces 3 épisodes soporifiques et grandiloquents au possible. C’est mauvais, ennuyant, bâclé et complètement inconséquent. Les dessins eux aussi sont affligeants, Lee Weeks n’est pourtant pas un manchot. Une vraie catastrophe.
Et si vous comptiez sur le troisième épisode de la série Astonishing Wolverine & Spider-man de Jason Aaron pour vous éviter de plonger dans un profond sommeil, c’est raté. Les pérégrinations temporelles de nos deux héros lassent, leurs prises de bec sont redondantes et l’intrigue… elle est inexistante. C’est dommage parce que ça démarrait plutôt bien.
En bref, s’il faut retenir quelque chose, c’est passez votre chemin.