Deadpool à la cote en ce moment. En plus de s’offrir des parutions régulières en kiosques et de taper l’incruste dans celles des autres, on le retrouve aussi en librairie ! Aujourd’hui, je vais vous parler du récit Le club des 5 écrit par Victor Gischler, qui sert de prélude à l’arc Deadpool Corps et regroupe non pas un, mais cinq Deadpool !
On a l’habitude de voir Wade Wilson se faire engager pour buter des gens. Ici ce n’est pas le cas, il doit simplement sauver l’univers, rien que ça. Pour cela, il est chargé par le Contemplateur, un des Doyens, d’aller chercher d’autres Deadpool dans des univers alternatifs. Ce 100% Marvel est composé de 5 épisode illustrés par un dessinateur différent à chaque fois. Le schéma est le même, on nous présente un personnage et Deadpool arrive à la fin pour l’emmener avec lui, tout en le sauvant d’une galère certaine. Le premier nous présente Wanda Wayne, ou Lady Deadpool, ou nichons, qui vit dans un monde contrôlé par Big Brother et où un Captain America fasciste fait régner la terreur. Aux dessins, on retrouve Rob Liefeld qui nous fournit un travail très agréable. La belle s’avère être le double parfait de Wade, mais… avec des seins.
Ensuite, c’est au tour de Kidpool, un Deadpool enfant qui vit à l’Institut Xavier pour jeunes mutants, avec Whilce Portacio aux dessins. Je dois avouer que j’ai adoré cet épisode. On y retrouve tous les principaux mutants (Wolverine, Jean Grey, Cyclope, Colossus, Angel…) mais en taille réduite, et le jeune Wade a un passe-temps bien particulier : leur mener la vie dure ! Un épisode complètement loufoque où même Charles Xavier possède un talent humoristique, à son insu bien sûr. Mais c’est toujours agréable de ne pas le voir chiant comme la pluie.
L’épisode suivant est consacré à Dogpool, un chien qui a subi une expérience nommé Projet Mascara X qui consistait à produite un mascara qui se régénérerait éternellement. Normal quoi. L’expérience prend une tournure inattendue puisque le chien se voit doté d’un pouvoir régénérant. Laissé pour mort par ses créateurs, il est recueilli par des gens du cirque et devient une vedette dans le milieu. Mais les deux chercheurs, après avoir eu vent de ses exploits, ne l’entendent pas de cette oreille et comptent bien récupérer leur création. Pour cela, ils créent un chien au squelette d’Adamantium. Wolverine est né. Un épisode une nouvelle fois complètement barré, Dogpool a l’air complètement à côté de ses pompes et subit plus qu’autre chose les évènements. Les dessins de Philip Bond, bien qu’assez bons (ahah, pardon) sont légèrement en dessous de ceux de ses collègues.
La suite met en scène Têtepool, une tête de Deadpool issu de l’univers Marvel Zombie capturée par des pirates que l’on a pu voir dans le Deadpool 1 sorti en kiosque. Pas grand chose à dire de cet épisode puisque Wade arrive très tôt pour sauver la tête et buter du pirate à tout va. Les dessins sont Paco Medina dont on a pu apprécier le travail dans la revu citée précédemment.
Le dernier épisode voit l’équipe réunie au complet qui doit maintenant faire ses preuves pour assurer qu’elle est bien digne de sauver l’univers. Pour cela, les 5 Deadpool vont devoir combattre la race robot de Centauri 9 et le peuple fou de la Nébuleuse du Crabe qui ressemblent un peu à des Bisounours sous ecsta. Je ne vous dévoilerai en rien leur plan mais même s’ils ont l’air d’avoir un plan fait à l’arrache, c’est précisément leur folie qui fait leur force.
Pour conclure, une excellent parution que ce Club des 5, fort drôle et bien mené. On apprécie les différents Deadpool qui s’avèrent être plus fous les uns que les autres et nous promettent du bon gros n’importe quoi pour la suite. Suite que l’on attend avec impatience !
Deadpool Corps : Le club des 5 est disponible dans toute bonne libraire pour 12€.