A partir d’aujourd’hui et ce pour toutes les semaines à venir, le mercredi je consacrerai une petite chronique aux sorties filmiques hebdomadaires. Puisqu’environ une quinzaine de films sort à chaque fois, vous imaginerez bien que je ferai toujours un tri très subjectif ! Voilà donc…
Sherlock Holmes (Guy Ritchie)
Le très commercialisé Sherlock Holmes arrive sur nos toiles. Cette interprétation du personnage de Sir Arthur Conan Doyle est réalisée par Guy Ritchie que l’on connaît aussi pour RockNRolla, Snatch ou encore Arnaques, crimes et botanique. Nous savons donc que l’homme a du talent pour choisir des acteurs à la mode et les transcender dans des rôles qui les sortent du commun ou qui les font sortir des sentiers battus de la « beaugossitude ». On notera ainsi que les deux grands rôles de Sherlock Holmes et de John Watson sont respectivement tenus par Robert Downey Jr (Iron Man, Kiss Kiss Bang Bang) et Jude Law (L’imaginarium du Docteur Parnassus, eXistenZ) qui font partie des acteurs bankables du moment.
Le pitch est simple et classique : les deux compères doivent enquêter sur Lord Blackwood, un criminel mystérieux se prétendant magicien et ressuscitant miraculeusement après son exécution.
Si la presse est assez partagée quoi que peu enthousiaste dans l’ensemble, on laissera tout de même le bénéfice du doute à un réalisateur qui nous a déjà offert jadis de jolies surprises.
Planète 51 (Jorge Blanco)
Planète 51, c’est un peu le film d’animation que l’on n’attendait pas. Il a été étonnamment assez peu commercialisé, ce qui reste assez rare actuellement pour les films de ce type, d’autant quand on sait que Vincent Cassel donne sa voix au personnage principal de ce titre. L’acteur n’est pas novice dans l’exercice puisqu’il a déjà joué le jeu dans L’Âge de Glace (Diego le dents-de-sabre), Lascars (Tony Merguez), ou encore Shrek (Mr Hood) et Robots (Rodney) ! Quant au réalisateur, Jorge Blanco, il semblerait après quelques recherches que ce soit sont premier long-métrage à « grande ampleur ».
Si l’on se penche sur le slogan, « Alien malgré lui ! », et que l’on prend la peine d’observer rapidement l’affiche, on comprendra aisément que le « Planète 51 » fait référence à notre « Zone 51 » à nous. Et l’on saisit encore mieux l’ampleur du jeu de mot une fois en connaissance du thème du film. Planète 51 met donc en scène un astronaute pataud, Chuck, qui débarque sur une planète peuplée d’extra-terrestres dont la civilisation est très similaire à la nôtre.
A la façon burlesque d’une parodie d’ E. T. « à l’envers », c’est donc Chuck l’alien, effrayant les pauvres petits autochtones envahis. La presse reste réservée, reprochant surtout le manque d’insolence du titre qui reste trop « sage » et trop « à l’américaine ». Un film qui reste donc surtout à voir avec des tout petits.
Anvil (Sacha Gervasi)
Pour être franche, j’ai très peu entendu parler de ce film et son réalisateur, Sacha Gervasi, n’est guère connu que pour avoir écrit le scénario du film de Steven Spielberg, Le Terminal.
Loin d’être émoustillée par la nudité des deux quinquagénaires, c’est plutôt l’affiche en noir et blanc et la guitare cache-sexe qui ont titillé ma curiosité qu’ont fini d’achever les citations de presse pleines de louanges. Anvil est un documentaire éponyme du groupe de heavy metal canadien légendaire ayant influencé des groupes comme Metallica, ou encore Anthrax, et dont les deux hommes de l’affiche sont les protagonistes : Steve Kudlow et Robb Reiner.
Si dans les années 80′ les deux musiciens étaient de vraies références dans leur domaine musical, aujourd’hui ils peinent à retrouver leur gloire d’antan. C’est cette quête d’une réussite essoufflée que retrace le documentaire.
Qualifié de poignant, de touchant et de burlesque à la fois, il est fort probable qu’un très beau film se cache derrière cette affiche à la fois sobre et extravagante : rock’n’roll !
Les autres films qui vaudront sûrement le coup d’oeil :
Brothers de Jim Sheridan avec Jake Gyllenhaal, Tobey Maguire et Natalie Portman est un drame sentimental relatant l’histoire d’amour naissant entre une femme et un homme dont le mari et ami a disparu au front… Jusqu’à ce que ce dernier réapparaisse contre toute attente. Encensé par la presse, c’est une valeur sûre si les récits romantiques et larmoyants sont votre forts, ou si vous appréciez ce trio d’acteurs prometteurs. Site officiel
Une exécution ordinaire de Marc Dugain est une adaptation du même livre et du même homme qui relate l’histoire controversée entre Joseph Staline, campé par André Dussollier, et le médecin, interprété par Marina Hands, qui s’est chargé de lui alors qu’il était mourant . Certains disent qu’il s’agit là du plus beau rôle de Dussollier qui donne vie à un Staline tout à la fois manipulateur et rassurant : monstrueux.
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