Cette fois encore, nous n’y échapperons pas. La coupe du monde de football est sur nous ! Joie trépidante pour certains, calvaire indescriptible pour d’autres, cette compétition de ballon rond est tout simplement incontournable ! Si pour votre serviteur, cet évènement n’est autre qu’un cadeau des dieux fait aux humains pour qu’ils leur foutent la paix un mois tous les quatre ans, tout le monde ne pose pas le même regard bienveillant sur le batifolage de 22 intellectuels de la praline en pleine lucarne derrière une sphère de cuir délicieusement confectionnée par le talent inégalable d’enfants de 5 ans.
Heureusement, l’univers geek est riche, varié et vivant. Et il fournit aux allergiques de quoi survivre en cette période d’épidémie footballistique. KMG vous donne quelques bonnes excuses pour être moins spectateur du désastre bleu qui point à l’horizon.
Auteur : Jay
De tous temps nous avons regardé les films de science-fiction avec l’avidité d’un ministre dégarni entouré d’enfants thaïlandais. Plein de l’envie de voir apparaître toutes ces machines fantastiques que l’on nous fait miroiter de longue date. Et il faut bien dire que la technologie ces dernières années tend de plus en plus à nous rapprocher de toutes ces voitures volantes, robot-serviteur, casques à sensualité virtuelle et autres coquillages disposés à proximité de l’urne en faïence dans laquelle vous avez l’habitude de vous délester de ce modeste fardeau journalier. Homme de foi, toi qui as encore ces myriades d’étoiles dans les yeux à la simple évocation de Demolition Man, réjouis-toi car l’avènement de ce jour est à nos portes ! Joie !
Vous n’êtes peut-être pas au courant, mais il se trame un petit cataclysme dans le paysage évènementiel vidéo-ludique français. Ces dernières années, deux grands salons se partageaient la part du lion : Le Festival du Jeu Vidéo et le Micromania GameShow. Ces deux salons n’ayant pas vraiment les mêmes approches, ils cohabitent plutôt bien. Le premier orienté grand public, le second plus select et surtout fait office de « cadeau » aux éditeurs par la marque de points de vente. Mais un grain de SELL est venu gripper ces belles machines.
YYYiiiiaaaaaaaaahhhhhh ! Far West ! C’est à peu près en ces termes que l’inénarrable Buffalo Gilles galvanisait les foules affamées. Et bien tout de go, je vous le dis, je suis affamé aussi. Affamé de contrées sauvages et arides où ne règnent que le cagnard et quelques vautours. Affamés de ce grand ouest sauvage manqué d’à peine un siècle. Et ce Red Dead Redemption n’a fait que raviver la flamme latente qui lentement me carbonisait depuis si longtemps. L’orgie de poudre est pour bientôt !
S’il y a quelque chose de très addictif dans la vie, c’est bien la bouffe. La toute nouvelle chronique Kissmygeekienne lui étant dévouée ne fait qu’apporter de l’eau à mon moulin d’ailleurs ! Oui, la bouffe et non la nourriture, car si vous vous nourrissez aussi sainement que moi, on ne peut décemment pas donner le même nom à un délicieux poulet teriyaki cuisiné avec passion, patience et amour qu’à un burger quelconque aussi abondamment fourré de fromage et de bacon (Gaaaahhh le bacon !) soit-il. Qui plus est, lorsqu’il est cuisiné avec hantise, nonchalance et sauce aux glaviots. Au-delà d’être un plaisir, il est vrai que le caractère vital de l’ingurgitation alimentaire lui confère tout de suite une importance accrue. Malgré tout, il arrive que notre maigre cervelle soit accaparée par d’autres considérations hautement plus importantes que manger, boire de l’alcool ou explorer des sites pornos-trash des seventies. Cette considération, c’est le jeu vidéo. Heureusement qu’on respire par réflexe, je vous le dis !
Comme vous l’aurez remarqué et comme je l’ai déjà dit, je suis légèrement téléphage. Cruelle et jouissive addiction d’une génération Club Dorothée dont on a du mal à se débarrasser. Damned. C’était le bon temps ! Même si la boite à images n’est pas une sinécure à se coltiner tous les jours, on s’en éprend. Cinq ans déjà qu’elle a activé le Jesus Mode et les chaînes se sont multipliées autant que les pains il y a deux mille ans. Reste à alimenter la programmation et par conséquent notre appétit de zombies de l’audiovisuel. On ne s’étonne donc pas d’avoir vu fleurir un nombre pléthorique de programmes sur le bouquet numérique. Beaucoup d’appelés pour peu d’élus ayant droit à une écoute plus ou moins attentive. Au moins ont-ils le droit de brouiller notre paysage auditif alors qu’une autre activité nous happe. Parmi tout ce fatras, les séries sortent plus que leur épingle du jeu.
Depuis quelques années les supers-héros sont sur le devant de la scène: X-men, Spiderman, Kick Ass, Iron Man, Vendetta et consorts déboulent sur nos écrans après avoir envahis nos étagères. La faute à toute cette belle technologie qu’on peut mettre dans nos pellicules afin de rendre les pouvoirs de ces énergumènes plus vrais que nature à l’image. Malgré les années de recherche approfondie de tous les « Professeurs Xavier » à travers le monde, rien. Pas l’ombre d’un être capable de pulvériser un avion avec ses yeux, ni même de faire mourir une chèvre par la pensée. Cependant, des humains aux pouvoirs parfois incompréhensibles pour le commun des mortels se cachent parmi nous. Et ils ne sont pas bien discrets.
Geek et Sport. Voici deux mots qui ont une saveur de contradiction. Ce petit goût désagréable comme le procure si bien l’agneau à la menthe. Deux ingrédients séparément savoureux pour une association étrange et contre-nature. Il est de notoriété commune que le geek ne pratique pas ou peu de sport. La pratique intensive de Call of Duty n’étant tragiquement pas encore considérée comme sportive. Alors lorsque le bide fut venu, le geek se retrouva bien dépourvu ?
A Kiss My Geek, on sait combien vous aimez les univers imaginaires. Les épopées fantastiques à dos de dragon ancestral ou aux commandes d’un X-Wing surarmé. Vous plongiez-vous, assoiffés d’exploits mémorables, dans votre Livre dont vous êtes le héros favori ? Moi oui. Revenons, le temps d’un article, quelques années en amont et particpez au Warez dont vous êtes le héros. Une problématique, plusieurs opportunités. Où vous mèneront vos choix ?
Citius, altius, fortius. Telle est toujours la devise des jeux olympiques. Se dépasser, défier les éléments ou les lois de la nature. Au-delà du sport, nous en avons fait une règle globale au sein de l’humanité. Regardez les derniers buildings culminant à 800 ou 1000m. Comment voulez-vous qu’un Boeing ne se le mange pas ? Et on va encore foutre ça sur la gueule de l’Afghanistan ! Enfin, rien n’échappe à la course au « plus » et surtout pas notre bonne vieille lucarne à imbécilités. Ou lorsque qu’un divertissement sympa tourne au viol de cerveau.