Disponible en Early Access depuis quelques semaines, Broforce fait d’ores et déjà beaucoup parler de lui. Et pour cause, c’est une véritable petite bombe qui vaut de l’or que nous propose la fine équipe de chez Free Lives.
Metal Broslug
Développé par Free Lives et édité par Devolver Games (Hotline Miami, Serious Sam, Shadow Warrior…), Broforce est un jeu de type Run and Gun, c’est à dire que vous dirigez votre avatar de gauche à droite en défouraillant tout ce qui bouge. Et même tout ce qui ne bouge pas, d’ailleurs. Les décors sont entièrement destructibles, ce qui occasionne de nombreuses tactiques pour vous frayer un chemin jusqu’à la fin du niveau. Mais attention tout de même à ne pas se faire avoir par son propre jeu ! Les stages sont en effet parsemés de nombreuses caisses de dynamites ou de bombes en tout genre. Un tir dedans, et boom, c’est peut être un lopin de terre qui vous arrive sur le coin de la tronche, synonyme de mort directe. Le principe est donc simple, il suffit d’arriver au bout du niveau en passant par différents checkpoints, de tuer le vilain badguy ou le boss et de vous barrer en hélico, libérant ainsi la zone des affreux méchants terroristes. Cela vous rappelle Metal Slug ? C’est normal. Et cette impression est renforcée par les quelques véhicules tels que des camions ou tanks qui viendront vous barrer la route par certains moments. Concernant les ennemis, il y a de tout. Du simple mob qui essayera vainement de vous tirer dessus, en passant par le kamikaze portant de la dynamite qui courra droit vers vous (coucou Serious Sam) et les molosses qui ne feront qu’une bouchée de vous, vous avez de quoi faire.
The Expendables
Mais qu’est-ce qui distingue ce titre des autres jeux du genre, et pourquoi a-t-il ce nom qui ravirait sans doute Barney Stinson ? Eh bien la réponse est : son casting de fou malade. Parce que Broforce en plus d’être un gros hommage aux meilleurs jeux du genre, et aussi une vibrante déclaration d’amour aux films d’actions des années 80/90 dont les personnages jouables sont tirés. Entre autre, vous pourrez contrôler Rambo, John McClane, Neo, Ellen Ripley ou encore le Terminator, tous affublés d’un nom modifié contenant le mot Bro. Pour les déverrouiller, rien de plus simple. Lors de votre progression dans les niveaux, vous rencontrez des cages à détruire qui libère un des vos Bros dont vous prenez instantanément le contrôle en plus de vous rajouter une vie. La chose à savoir, c’est que chaque personnage ne possède qu’un point de vie, et qu’au moindre dommage, il meurt, et vous respawnez au point de contrôle précédent avec un autre Bro. Ceci peut changer complètement votre façon de jouer puisque chacun d’entre eux bénéficie d’une arme et d’une capacité spéciale différente. Par exemple, ce bon vieux Rambo excelle dans le lancer de grenade, alors que Blade peut effectuer un dash avec son sabre. Bien entendu, parfois on se retrouve bien embêté face à une horde d’ennemis alors que nous contrôlons un personnage qui n’excellera pas forcément dans cette situation.
Dans l’attente d’une sortie définitive, vite
Pour l’instant, Broforce est en early access, mais je n’ai rencontré absolument aucun bug, ce qui n’augure que du bon. La campagne solo se finit à l’heure actuelle assez vite (environ 4h), mais Free Lives rajoute du contenu régulièrement. A noter qu’il est possible de jouer jusqu’à 4 joueurs, ce qui rend le jeu évidemment beaucoup plus bourrin, mais parfois moins lisible et occasionne des morts régulières assez stupides. Un mode deathmatch en ligne est disponible, qui en ravira quelques uns, sans pour autant être transcendant.
En bref
Broforce part pour l’instant sur d’excellentes bases. Malgré son statut early access, le titre de Free Lives rend un brillant hommage aux jeux du genre, ainsi qu’aux films d’action de la bonne époque, tout en procurant au joueur un sentiment jouissif assez indescriptible. On attend de pied ferme sa sortie définitive puisque pour l’instant, le contenu est assez léger.
1 Comment