Pour ceux qui ne seraient pas au courant, Keiji Inafune a démarré un projet Kickstarter basé sur les Megaman se nommant Mighty n°9. Et pour clôturer sa campagne Kickstarter, le petit frère de Megaman s’est offert un beau pactole de 4,03 millions de billets verts. Pas mal ! Surtout quand on sait que l’objectif premier se situait plutôt aux alentours de 900 000 $.
C’est après un mois de crowdfunding sur Kickstarter et Paypal que Keiji Inafune a annoncé que son projet était bel et bien financé au maximum de ses possibilités. En effet, tous les objectifs annexes ont été rempli. De ce fait, le jeu pourra voir le jour sur 10 plateformes différentes, correspondant au PC, Linux, Mac, à la PS3, Xbox 360, 3DS, PS Vita, Wii U, PS4 et Xbox One. De plus, il disposera de stages bonus, d’un making of, de boss supplémentaires et de pleins d’autres trucs cool que je vous invite à consulter directement sur Kickstarter, via ce lien.
Ainsi, si vous êtes fan de Megaman et que vous êtes en manque de side-scroller nerveux et hardcore, vous n’avez aucune raison de passer à côté de cette future pépite annoncée. D’autant plus que l’équipe de développement est composée essentiellement d’anciens développeurs ayant travaillé sur les Megaman. De mon coté, je trouve que le design justifie à lui seul que l’on s’essaie à ce titre.
Même si le jeu ne se nomme pas Megaman (ou Rockman pour le Japon et les USA) à cause de droits appartenant toujours à Capcom, Inafune San a joué à fond la carte de l’inspiration issue du robot bleu pour promouvoir son projet. Il s’est d’ailleurs dit assez surpris et heureux de voir que Megaman était une licence toujours aussi attractive et appréciée des gamers, au vu des résultats obtenus dans un si court laps de temps. Même s’il se doute bien que la majorité des « backers » ne sont pas des enfants de moins de 10 ans mais bien des adultes nostalgiques des jeux difficiles et techniques parus sur la NES.
Si je n’ai jamais fini un seul Megaman de ma vie, à cause de leur difficulté, je pense que j’essaierai de m’y mettre sérieusement sur celui-là. Finir Bayonetta fut déjà une expérience traumatisante (mais tellement gratifiante) alors finir un Megaman… ça risque d’être compliqué.
