[Compte-rendu] Convention Epitanime 2013

Le week-end dernier avait lieu, du vendredi soir au dimanche soir sans interruption, la convention Epitanime, au sein du campus Ionis, au Kremlin-Bicêtre près de Paris. Kiss My Geek était présent tout le long afin de vous proposer un compte rendu le plus précis et complet possible !

Epitanime est une convention qui a fêté ses 19 ans cette année, c’est la plus vieille de France. Elle est organisée par l’association Epitanime, une association d’élèves fondée par des élèves de l’école d’ingénieurs Epita. Son but est de rassembler toute la communauté geek/otaku française autour d’une même passion, celle du Japon, du jeu vidéo et de la japanimation.

Je participe depuis février aux nocturnes qu’organise l’association, consistant en des nuits blanches du samedi au dimanche environ toutes les 6 semaines-2 mois où les fans de japanimation se retrouvent devant un karaoke géant en chantant avec passion leurs opening/ending d’animes favoris. Les gens reviennent en général, et finissent par tous se connaitre. Epitanime, c’est comme une grande famille.

La convention Epitanime, c’est deux jours et deux nuits de folie avec une ambiance telle qu’il est tout à fait possible de ne pas dormir du week-end. J’ai abordé l’événement à grands coups de thé vanille et de muffins.

Arrivé vendredi soir devant le bâtiment, j’ai été vraiment surpris par le monde qui était présent, les queues faisaient plusieurs dizaines de mètres et empiétaient sur les trottoirs, et une des files était réservée aux cosplayers. Parce que oui, des cosplayers, il y en avait à la pelle. Sans exagérer, la moitié des personnes présentes étaient cosplayées. Certains mieux réussis que d’autres, des gens qui se rencontraient parce qu’ils cosplayaient le même personnage, des shooting photos en pagaille, c’était l’esprit qui se dégageait de la vie dans la cour où se trouvaient les stands, comme des petites boutiques et des jeux tels que le Daruma Otoshi, le combat de sumo avec frites de piscine, le twister géant.

 Cosplay du Test Subject de Portal

A l’intérieur du bâtiment se trouvaient les associations comme Sohei ou la webradio Nihon no Oto qui ont animé d’une main de maître la convention du côté japanimation à travers des jeux, des débats, ou rien que par leur présence puisque tout le monde était vraiment sympathique et chaleureux, on sentait la passion. La cafétéria était également un lieu important puisque c’est là que tout le monde venait se reposer et reprendre des forces devant une boisson bien chaude et des viennoiseries. Un sous-sol accueillait une scène ainsi qu’un restaurant japonais mais le mauvais placement de ces deux-là ont empêché l’animation d’arriver jusqu’en bas, malheureusement. Un stand Doujin Games était présent, où l’on pouvait découvrir des Visual Novel (sorte de livre interactif, sous la forme d’un jeu). Un concours de création de ces Doujin Games avait également lieu durant la convention. Je ne m’y suis pas attardé, cela ne m’intéressant que moyennement. On pouvait également participer à des jeux de rôle et des animations en extérieur.

Dans cette même partie enfin, la pièce maîtresse de la partie japanimation, le karaoké géant ! Imaginez plus de 100 personnes lorsque la salle était pleine, chantant les plus épiques opening/ending de l’histoire de la japanimation comme l’ending de Gurren Lagann ou encore l’opening de Steins;Gate après ne pas avoir dormi pendant 40 heures, dans l’engouement le plus total ! J’ai passé mes deux nuits dans le karaoké, à hurler mes génériques préférés, en japonais bien évidemment, en compagnie de gens extrêmement sympa que je remercie d’ailleurs (spécial coucou à Andréas, un mec en or) pour m’avoir si bien accueilli depuis les nocturnes de février.

Un autre bâtiment était consacré aux jeux vidéo, au dépôt-vente de mangas et à la vente de figurines. J’ai d’ailleurs bavé devant l’édition Ultimate Madoka (Mahou Shoujo Madoka Magica) qui y était présentée :

Des speedruns étaient organisés, mistermv était par exemple présent le dimanche. Un stand de jeux d’arcade extrêmement bien fourni, des jeux rétro en grande quantité, des tournois de Street Fighter, de Super Smash Bros Brawl et surtout de Bomberman à 16 (ou 32, je ne sais plus) joueurs, bref, il y avait vraiment de quoi faire. L’ambiance était autant présente que dans la partie japanimation, quoique différente. On s’y amusait bien, c’est le principal !

J’ai d’ailleurs pu rencontrer Antoine Daniel, ou M. What The Cut, qui est un mec extrêmement sympa et qui parle volontiers à ses fans.

Un moment que j’ai attendu avec impatience était la conférence de MOSSIEUR Urobuchi Gen, scénariste pour le studio Nitroplus, avec des oeuvres à son actif comme Mahou Shoujo Madoka Magica ou encore Fate/Zero. La conférence était finalement mal organisée et peu intéressante, la seule chose que j’aurais retenue est le fait qu’Urobuchi est un sacré pervers 😀 Ses allusions ne manquaient pas, disons.

En clair, cette convention est vraiment une réussite. Elle a su rassembler toutes les points qui manquaient dans les autres conventions sur la thématique du Japon, comme le rassemblement d’une communauté vraiment otaku, pas simplement attirés par un phénomène de mode, on se rend bien compte que les gens qui viennent sont intéressés. De même, le staff est sympathique, agréable, toujours à l’écoute, cela étant évidemment du à la proximité que nous avons avec eux durant deux jours et deux nuits consécutifs. J’ai été très surpris par le nombre de personnes ayant répondu présent, sachant que l’événement rayonne principalement en France, n’attire pas d’étrangers comme le ferait la Japan Expo.

J’ai probablement vécu le week-end le plus intense de ma vie, je continuerai à fréquenter les nocturnes car c’est vraiment que du bonheur, n’hésitez pas à laisser un commentaire si vous vous y rendez également, plus on est de fous plus on rit 😀

Je vous laisserai sur ces deux morceaux qui ont marqué ma mémoire durant ce week-end :