Green Lantern refait surface en librairie grâce à Urban Comics qui publie l’incroyable saga de Geoff Johns. Un programme immanquable !
Après être revenu à la vie dans la mini-série Renaissance (publié l’an dernier par Panini Comics), Hal Jordan doit retrouver ses marques. Bien décidé à retrouver son poste de pilote dans l’US Air Force, Hal continue de protéger de le secteur 2814 avec l’aide de John Stewart. Et les menaces ne vont pas tarder à arriver puisque son anneau l’avertit qu’un vaisseau de couleur jaune s’apprête à entrer dans l’atmosphère. Après avoir neutralisé le danger et de retour à Coast City, un étrange avion sur le point de se crasher passe au dessus de lui. Si la pilote est tout à fait ravissante et se nomme Cowgirl, il s’avère que l’avion utilise une technologie extra-terrestre. Au même moment, un camion de l’armée transporte un colis bien étrange, tandis qu’un personnage en combinaison bleu semble être à la recherche de quelque chose, et rien ne l’arrêtera. Tout cela pourrait-il être lié ?
Ramener à la vie Hal Jordan était une chose, relancer la série en est une autre. Pourtant Geoff Johns s’en tire admirablement bien. Que dis-je, il fait même un boulot extraordinaire puisqu’en seulement 6 épisodes, il arrive à réintroduire les vilains les plus emblématiques de la série (les Manhunters, Hector Hamond et Black Hand en tête), se pencher sur les relations de Hal, aborder le Green Lantern Corps tout en parsemant son histoire d’indices sur les évènements à venir. Un travail de génie qui permettra même aux néophytes de comprendre la mythologie Green Lantern sans trop de difficultés alors que les fans aguerris seront comblés par tant de références. On pourrait alors penser que le scénario dessert l’action, mais que nenni, vous aurez votre dose de combats épiques, de scènes cosmiques, voire violentes ! On sent que Johns aime son personnage, qu’il veut transmettre son amour, qu’il connait son histoire sur le bout des doigts et joue avec. Et le pire dans tout ça ? C’est que le meilleur n’est pas encore arrivé !
Côté dessin, que du bon ! Carlos Pacheco et Ethan Van Sciver nous livrent un travail impeccable, en parfait adéquation avec l’univers alors que Simone Bianchi lui nous offre des planches beaucoup plus viscérales, violentes, qui s’accordent parfaitement avec la tonalité sombre de l’épisode qu’il illustre.
Vous l’aurez compris, ce Green Lantern : Sans peur est un sans faute, une parfaite entrée dans l’univers d’Hal Jordan pour les néophytes, mais aussi pour tous les énormes évènements à venir. Bravo Monsieur Johns.
