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[Kapow!] Spider-Man : plus personne ne meurt

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En kiosque ce mois-ci, Spider-Man continue d’affronter la peur dans Fear Itself et se fait une nouvelle promesse bien difficile à tenir : plus personne ne meurt à New York s’il peut l’éviter.

On commence avec la suite du tie-in lié à Fear Itself. Parker est bien mal en point et commence même à céder lui même au vent de panique qui sème le trouble dans la ville. Rajoutez à ça le fait qu’il tombe sur un Vermine qui l’attaque sans raison apparente et vous comprendrez que c’est un peu la misère pour le pauvre Peter qui n’a pas dormi depuis 2 jours.

J’avais beaucoup aimé la première partie de ce tie-in où le mouvement de panique lié aux évènements était assez bien retranscrit. Hélas cette suite ne m’enthousiasme guère. Il faut dire que ça n’avance pas vraiment, on continue de suivre les péripéties des différentes habitants présentés le mois dernier, sans aucune surprise, et Parker nous gonfle tout le temps avec sa tante qui pourrait être en danger (oui, encore elle). Bref, vivement de l’action parce que pour l’instant il n’y a rien de bien excitant à se mettre sous la dent.

Quand Peter flippe, il le fait pas à moitié.

La suite est tiré de Amazing Spider-Man, avec toujours Dan Slott au scénario et Marcos Martin qui se charge des dessins. Peter est une nouvelle fois en deuil, il n’a pas pu sauver Marla Jameson qui s’est sacrifiée lors de l’affrontement contre l’Anti-Araignée. L’on assiste alors à son enterrement et à la décision que Le Tisseur va prendre : plus personne ne mourra dans New York s’il peut l’éviter. Fruit du hasard, un nouveau vilain arrive en ville, du nom de Massacre Ambulant (hum…), et qui tue ses otages sans aucune pitié. Voilà l’occasion pour Peter de mettre en vigueur sa nouvelle promesse. Seul hic, il vient de perdre son sens d’araignée

La couverture d’ASM 655 aurait du me mettre sur la voie…

Je ne sais pas ce qui est arrivé à Dan Slott, lui qui nous a habitué à des histoires de grandes qualités, mais là il tombe dans tout ce que l’on ne veut plus voir dans Spider-Man. Il faut dire qu’on en a pas mal bouffé du « tant de personnes sont mortes par ma faute » ou du « les criminels que j’arrête s’évaderont et tueront à nouveau blablablabla ». Alors certes, la scène où Peter rêve de toutes les personnes liées à lui qui sont décédées n’est pas trop mal foutue et donne même l’occasion de revoir des personnages que l’on avait oublié, mais c’est du déjà-vu maintes et maintes fois. Le nouveau vilain Massacre Ambulant (non mais quel nom pourri) sert même de prétexte à tout ça, tellement que ses origines sont expédiées en une demie-page. Non vraiment, le seul intérêt de cet arc est de voir Le Tisseur galéré sans son sens d’araignée. A tel point qu’il devra se fabriquer un nouveau costume blindé parce qu’il n’arrive pas à esquiver les balles. Bref, Dan Slott aurait-il une panne d’inspiration ? Espérons que non.

Et en plus, le nouveau costume est moche.

Je passe ensuite sur les pages consacrées aux origines du Dr Octopus par Robert Stern et qui n’ont vraiment aucun mais aucun intérêt.

Ce Spider-Man 145 est donc en tout point décevant, retombant même dans les travers de la série avec des intrigues usées jusqu’à la corde. On attendait mieux de vous monsieur Slott.

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