Et la reconnaissance fut.
Dans toute carrière, dans tout métier, on souhaite toujours plus de reconnaissance. Comme une petite addiction qui s’empare doucement de soi, on cherche, on veut toujours plus qu’on nous dise que notre travail est bon.
Et c’est récemment que j’ai été démarché pour réaliser ce qui serait pour moi une grande reconnaissance : être conférencier.
Pouvoir enfin parler de ce qui m’anime, ce qui me fait vivre, ce qui me motive à me lever chaque matin, en partant au travail avec le sourire, cette étincelle qui allume le feu.
Non pas que Sociologeek ne me suffit pas, mais vous raconter en long en large et en travers l’intégralité de mon travail ne vous passionnera surement pas. Par contre, se faire démarcher pour presque enseigner, et passer le flambeau, c’est une chance énorme.
Et c’est là que ça devient compliqué. Parler devant des gens, c’est cool, et c’est pas un problème, sinon j’aurais fait un autre métier. Mais devoir parler à des étudiants souvent plus âgés que moi (NB : j’ai 21 ans) ça va peut-être poser un petit souci.
Déjà ma 9eme année de carrière, ma 4eme en tant que professionnel, et autant de stages que d’épisodes d’Amour Gloire & Beauté.
Alors comment faire ? Comment paraître crédible devant des mecs que je pourrais retrouver autour d’une bière dans d’autres conditions ? Comment gérer la distance à mettre entre d’un coté « Jeune travaillant et enseignant » et « jeune étudiant ce que dit un autre jeune ».
Bon je vais bosser là-dessus, et également sur ce que je vais bien pouvoir leur raconter à ces ptits minots ! :trollface :
Jvous lèche, et comme l’aurait dit Georges Dor :
Les adultes n’aiment les enfants de leur âge.
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VULCAIN !