Au programme de ce Spider-Man #139 : la fin de l’arc d’Astonishing Spider-Man & Wolverine et de The Grim Hunt qui voit le retour d’outre-tombe de Kraven.
Il y a deux mois, on nous avait révélé la cause des multiples voyages dans le temps subis par Peter et Logan. Ils participaient en fait, contre leur gré bien entendu, à une émission de télé-réalité de Mojo, un alien mégalo. Après avoir découvert le pot aux roses, nos deux compères sont donc allés en découdre avec leur adversaire maintenant connu. Sauf que, notre cher Wolverine se transforme d’un coup d’un seul en Phénix noir. Et c’est ainsi que nous les avions laissé. Dans ce numéro, nous les retrouvons au Far West. Spidey est devenu un apothicaire avec un flingue tireur de toiles et Wolverine un chef Indien.
Ce que je peux vous dire de la fin de cet arc, sans trop vous en dévoiler, c’est qu’il contraste énormément avec les épisodes précédents qui étaient il faut le dire complètement loufoque et sans prise de tête. Ici, Jason Aaron donne un ton bien plus dramatique aux personnages, s’appuyant sur leurs propre solitude et souffrances du passés. On en avait eu une ébauche dans l’épisode précédent, ici, c’est très touchant et bien écrit. Voilà qui termine très bien cette histoire.
On continue ensuite avec la fin de The Grim Hunt. Le mois dernier, on avait eu l’explication de ce qui avait causé tous les tourments de Peter depuis des mois : les Kraven voulaient ressuciter le Chasseur. Pour cela, elles ont mené un gigantesque chasse à tous les héros possédant de près ou de loin le pouvoir de l’arachnide. Avec Madame Web et Araña capturées, Spider-Woman exécutée et Kaine qui s’est sacrifié, Peter est dans une drôle de situation. Pour preuve, il ressort le costume noir. C’est que le jeune homme ne va pas fort et il aura bien du mal à se sortir de cette situation.
Ces épisodes sont dans la pure continuité de ceux du mois dernier : sombres, violents, glauques. On pourra dire ce qu’on veut, ce retour de Kraven est une franche réussite. On n’avait pas vu si bonne histoire du Tisseur depuis longtemps !
Et enfin, pour combler les trous finir, Panini nous gratifie d’une petite histoire complètement décalée tirée d’un annual. Rien de bien extraordinaire à part Stan Lee qui fait une petite apparition.
Pour conclure, on a donc eu deux arcs qui se clôturent de la meilleur des façons. Cette revue retrouve de la qualité et cela fait vraiment plaisir ! J’espère que les évènements à venir le moins prochain et qui expliqueront le pourquoi du comment du départ de Mary Jane seront du même calibre !