Grâce à une méthode Vaudou des plus complexes incluant, entre autre, une aiguille, de la bière et des espadrilles vertes, WAREZ vous livre en avant-première mondiale, les premières impressions d’Oujiz, peu avant l’ouverture tant attendue des portes donnant vers le déjà vénéré Starcraft II. Nous sommes lundi 26 juillet 2010. Heure H moins pas beaucoup.
Je relève enfin la tête. Je ne peux m’empêcher de constater les dégâts. Encore une fois. Quelques uns manquent à l’appel, comme après chaque déferlante. Ils sont rapidement remplacés par les membres de l’immense nuée que nous garnissons. A force d’habitude, les disparitions ne choquent plus. Les cris et jurons à l’approche des premières vagues ne sont qu’un bruissement lointain que la brise nous rappelle en s’engouffrant dans les anfractuosités de nos armures. Les mines sont ternes et inexpressives. La verve des débuts fait maintenant place à l’attente.
Plus de 10 heures que les premiers d’entre nous sont en poste, à subir les assauts du temps et des Gardiens Zergs qui harcèlent inlassablement. Plus de 10 heures que j’entends les hurlements des miens perdus et entremêlés aux souffles rauques et suffocants des ces battements d’ailes infernaux. Plus de 10 heures que l’espoir nous envahit silencieusement, que la soif de massacre nous consume avidement, que nous attendons notre heure sachant la vengeance éclatante qui sera notre. Peu importe leurs victoires dérisoires, leurs lâches escarmouches, vaines tentatives déplorables d’intimidation. Nous n’y voyons que la faiblesse de leurs cervelles d’insectes. Nous ne vivons plus que dans un seul but : Leur anéantissement total !
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C’est cette discipline, cette rigueur militaire qui nous soude. Cette fraternité qui nous fait tenir, imperturbables, sous les sanguinolentes vagues ennemies. Les embruns écarlates qui nous fouettent, rappellent les tempêtes de mon enfance et me replongent un bref instant dans cette époque prospère et harmonieuse. L’énorme compte à rebours s’égrène sûrement. L’alerte des 5 dernières minutes me remonte à la réalité. Je fais un dernier tour d’horizon. Notre nombre grandit exponentiellement à l’approche de l’ultimatum. Les colossales portes métalliques vont bientôt céder et nous livrer leurs secrets. Nous allons nous en repaître tels des carnassiers, dévorant grossièrement leur intimité, savourant leur fuite, leurs hurlements, leurs peurs. Nous nous déverserons en une marée infernale et imperturbable. Investissant chaque recoin, sondant chaque paroi, Balaynt chaque vie.
Plus qu’une poignée de secondes. Quoiqu’il arrive, l’assaut sera donné à l’heure H. L’opération Wings of Liberty a demandé trop de préparation pour être annihilée par un excès de précipitation. Nous sacrifions allégrement nos quelques pertes sur l’hôtel de la liberté. 12 ans de réflexion et de mise au point nous promettent un succès total. Chaque instant qui nous rapproche du dénouement intensifie d’autant cette confiance. Aucun doute n’est permis.
A l’approche des ultimes instants, un grondement assourdissant, comme provenant du plus profond des entrailles de la planète, se mit à résonner. Il monte en puissance, crescendo, puis se tait brutalement à l’aurore du décompte, comme dans un ultime soupir. L’antre esquisse alors une issue dans un silence de cathédrale sidérale qui se meut rapidement en un vacarme féroce, une liesse guerrière sans commune mesure dans l’univers tout entier. La horde humaine se rue comme un seul homme vers cette brèche, maintenant béante, affamée de liberté.
Je m’élance en poussant le hurlement caractéristique des sections Ghost. J’active mon invisibilité et m’enfonce dans l’inconnu plus déterminé que jamais à en finir avec ces 12 ans interminables.
Et Oujiz se dirigea d’un pas guilleret vers la caisse de la FNAC…
5 Comments
Jay
29 Juil 2010 12:25Chanmé ton cosplay Oujiz.
Je comprends mieux le délire ^^
Oujiz
29 Juil 2010 12:31MEC ! MEC ! MEC ! Respect.
pepit0
29 Juil 2010 12:37J’adore o/
C’est juste EPIC quoi !
Eskarina
29 Juil 2010 12:39Oujiz’ everywhere ! 😀
Destra
29 Juil 2010 2:50Bravo Jay, super récit pour cette quête épique de libertée !